Ultras (supporters)

Les Ultras forment une catégorie particulière des supporteurs assistant aux compétitions sportives, dont le but est de soutenir de manière fanatique son équipe de prédilection. Ce type de supporters est différent de celui des groupes Hooligans ou des Barra brava. Ils se retrouvent surtout dans le monde du football, mais existent également de manière sporadique en basket-ball, en handball, en volley-ball ou en hockey sur glace. Sébastien Louis définit les ultras comme étant les « jeunes supporters qui s'organisent au sein d'associations à but non lucratif pour soutenir activement leurs équipes de football à partir de la fin des années 1960. Ils encouragent les leurs au moyen de slogans et d'animations visuelles^[1]. »

Historique

L'origine du mouvement ultra est contestée. De nombreux groupes provenant de divers pays en réclament la création sur la base de leurs dates de fondation. Le niveau de conflit et la confusion sont facilités par une tendance contemporaine (principalement en Amérique latine et en Europe) pour classer tous les groupes de supporters ultras comme ouvertement fanatiques. Mais c'est bel et bien en Italie qu'apparaissent les premiers groupes de supporters qui se réclament du mouvement ultra à la fin des années 1960^[1].

Les origines extra-européennes

Les groupes de supporters d'une nature comparable à des ultras auraient existé en Hongrie en 1899 ; les Fradi-Szív de Ferencváros TC ont été fondés en janvier 1899. À la suite de l'annonce de la création d'un club de supporters, 84 nouveaux membres sont enregistrés en tant que supporters en trois heures, 1000 en deux jours, 4000 en un mois. Les membres, selon le type d'abonnement, payent un montant différent : les membres simples ont une carte blanche, les supporters une carte verte, sur laquelle est indiqué le nom du titulaire^[2],[3].

Une forme de supportérisme similaire au mouvement ultra apparaît au Brésil en 1939 avec la création à São Paulo de la première Torcida organizada^[4]. Ces groupes de supporters fanatiques n'ont rien à voir avec les organisations existant jusque-là au Brésil comme ailleurs. Ils utilisent des bâches à leurs noms, agitent des grands drapeaux et chantent durant tout le match^[5]. Dans le cas des Torcida, puis des ultras, ces groupes ne sont pas liés directement aux clubs dont ils portent les couleurs, contrairement aux clubs officiels de supporters existant depuis la fin du XIX^e siècle en Europe comme en Amérique du Sud.

La fondation du mouvement en Europe

Cette forme de supportérisme se développe en Europe via la Yougoslavie. Les actualités cinématographiques yougoslaves diffusent des images de la Coupe du monde de football de 1950, avec de nombreux plans de foules exubérantes : les fameuses Torcida. Les supporters de l'Hajduk Split sont les premiers Européens à adopter cette attitude dès le 28 octobre 1950 à l'occasion d'un match contre l'Étoile rouge de Belgrade. Ce premier groupe prend pour nom Torcida. L'intensité de la partie face au grand rival et le but victorieux inscrit à la 87^e minute aide à la naissance du mouvement. Les supporters envahissent le terrain au coup de sifflet final, et portent en triomphe le buteur jusqu'au centre de la ville. Les « exploits » des fans de l'Hajduk Split marquent le football des années 1950 et années 1960^[6].

L'Italie, berceau du mouvement

Après la catastrophe aérienne de Superga, les dirigeants du Torino s'appuient sur leurs supporters fidèles qui se regroupent en juin 1952 sous le nom de associazione sostenitori dell'AC Torino. Puis, en août 1956, ils prennent le nom de Fedelissimi Granata^[7]. Le but de cette association est de « réunir en une seule association tous les tifosi sincères du Torino pour organiser tous les déplacements possibles à la suite de l'équipe et défendre l'existence de la société contre toute fusion éventuelle »^[8]. Cette structuration des tifosi donnent des idées à d'autres présidents de club, ainsi à l'Inter, est créé l'Inter Club Moschettieri^[7] ou les circolo biancoceleste pour la Lazio à Rome.

Mais c'est dans la seconde partie des années 1960 que se développe le mouvement ultra. En effet, la société italienne traverse de profonds changement. Dans les stades, ce modèle se reproduit et les plus jeunes supporters, qui sont souvent les plus fervents, quittent les clubs traditionnels pour fonder leurs propres groupes^[1]. Ils se regroupent dans les tribunes où l'accès est le moins cher, souvent derrière les buts.

D'après le journaliste Mickaël Correia : « Apparus à partir de 1968 dans une Italie en pleine agitation sociale, les ultras sont alors de jeunes manifestants issus des cortèges d’extrême gauche qui importent dans les tribunes des pratiques propres aux organisations politiques radicales : indépendance à l’égard des institutions, culture de l’anonymat, solidarité entre membres et autofinancement. Les premiers ultras italiens allèrent jusqu’à s’inspirer des dénominations des organisations armées d’extrême gauche de l’époque, telles les Brigades rouge et noir de l’AC Milan ou les Tupamaros (en référence au mouvement uruguayen du même nom) à l’AS Roma^[9]. »

Lors de la saison 1968-1969, voit le jour au Milan AC la Fossa dei Leoni qui est le premier groupe à se revendiquer ultra. Elle est née sous l'impulsion d'adolescents qui se retrouvaient près de la rampa 18 de la partie sud du stade San Siro. Puis, c'est chez le voisin de l'Inter de Milan qu'apparaissent les Boys San 1969 ainsi que les Ultrà Tito Cucchiaroni, de la Sampdoria de Gênes du nom d'un joueur populaire auprès des jeunes supporters de la Sampdoria^[10]. C'est le premier groupe à porter le nom d' ultra. Ce terme a été choisi en référence aux ultraroyalistes qui faisaient aboutir leurs idées par la violence^[1]. Le mouvement devient incontournable en Italie durant les années 1970^[11], pendant lesquelles la culture « ultra » prend véritablement corps.

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  Ultras Bianconeri de la Juventus en 1973.
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  Ultras du Spezia Calcio dans les années 1980 - Stade Alberto-Picco, Curva Piscina, La Spezia.

L'essaimage dans le reste de l'Europe

Cette forme de supportérisme atteint la péninsule ibérique à la fin des années 1970, début des années 1980 : Biris Norte du FC Séville en 1975, Raça Benfiquista du Benfica Lisbonne dans les années 1970 puis Ultras Sur (1980) au Réal de Madrid et Boixos Nois (1981) au FC Barcelone ; Juventude Leonina en 1976 au Sporting Portugal puis Diabos Vermelhos du Benfica Lisbonne en 1982. Puis le mouvement ultra atteint la France au milieu des années 1980. Le premier groupe ultra en France est le Commando Ultra de l'Olympique de Marseille fondé en 1984^[12], suivi des Boulogne Boys du Paris Saint-Germain Football Club et la Brigade Sud Nice de l'OGC Nice, tous deux fondés en 1985. Cette vague ultra donnera aussi naissance a des groupes de supporteurs actifs ne se revendiquant pas du mouvement ultras et ayant des codes sensiblement différents comme les Yankee Nord, les South Winners 87^[13] puis les Fanatics à Marseille, les Bad Gones à Lyon, les Ultramarines à Bordeaux et la Brigade Ultra 88 à Mulhouse en 1988.

Cette forme de supporters laisse froid les pays de culture anglo-saxonne comme l'Angleterre, la Belgique ou les Pays-Bas dont les supporters préfèrent nourrir une relation directe et personnelle avec « leur » club plutôt que de passer par un groupe de supporters. C'est la base même de l'antagonisme qui oppose ultras (l'école dite italienne) et hooligans (l'école dite britannique). Toutefois, des ultras apparaissent dans ces pays dans le milieu des années 1990 : les Ultras Inferno du Standard de Liège en 1996 (qui sont une émanation du groupe hooligan Hell-Side^[14],[15]). Au début des années 2000, des groupes se montent au Royaume-Uni, les Red Ultras d'Aberdeen puis la Green Brigade en 2006 au Celtic de Glasgow. En Angleterre les Holmesdale Fanatics du Crystal Palace FC sont créés en 2005.

Autre pays ayant sa propre tradition de supportérisme, l'Allemagne et ses fan-clubs remontant au début des années 1960^[16]. Quelques groupes se montent au milieu des années 1980 comme les Fortuna Eagles du Fortuna Cologne et les Mad Boys de Leverkusen^[16]. Mais c'est dans le milieu des années 1990 que le mouvement prend de l'ampleur dans les tribunes allemandes. En 1994, le premier groupe avec le nom « ultra » est créé au 1. FC Nuremberg, les Prosillos Ultras de Fribourg en 1996, les Ultras Francfort en 1997^[16]. Ces groupes mettent du temps à s'implanter dans les « Kurve » (virages) car les fan-clubs y sont présents depuis des décennies^[16].

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  Tifo des Ultras du Legia Varsovie en Pologne.
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  Supporters Ultras commémorant la victoire à Lisbonne du Celtic FC en Écosse.
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  Virage Südtribune à Dortmund en Allemagne.

Concepts

Le soutien des ultras se traduit par l'animation des rencontres (tifos, chants, etc.) et par l'organisation de déplacements afin de soutenir l'équipe « à l'extérieur ». À la différence des autres groupes de supporters, souvent informels, un groupe ultra s'organise en une structure indépendante vis-à-vis du club. Parfois ces groupes se distinguent également par des engagements politiques, comme les groupes affichant les couleurs nationales, même si la plupart des groupes ultras sont apolitiques.

Il n'y a pas de définition qui permet de définir le mouvement ultra mais des règles non écrites. On peut résumer les principes ultras en 7 points^[1] :

• l'autofinancement (par la vente de gadgets et adhésions) ;
• l'indépendance (vis-à-vis du club notamment) ;
• la solidarité entre membres du groupe ;
• la présence à domicile comme à l'extérieur ;
• la loyauté en cas de conflits avec d'autres supporters (pas d'utilisation d'armes ni d'attaque contre des non-ultras) ;
• le respect envers les ultras ayant de l'ancienneté.
• n'avoir aucune relation avec les forces des pays (police, armée... etc)

Tifos

Les ultras créent aussi des animations visuelles spécifiques dans la partie du stade où ils sont situés, on^[Qui ?] parle alors de tifo^[17]. Les premiers tifos en Italie étaient rudimentaires : des grands drapeaux agités lors de l'entrée des joueurs. Puis à partir de 1975, des engins pyrotechniques sont utilisés notamment dans les villes portuaires où il est facile de s'en procurer (obligatoire sur les bateaux)^[1]. Lors du derby génois, les Ultrà Tito Cucchiaroni sortent une grande voile qui recouvre une grande partie de la tribune. En mai 1986, les ultras de la Roma réalisent le premier tifo à base de bandes plastiques sur le virage sud lors du match contre la Juventus^[1]. C'est encore les ultras de la Roma lors du derby romain qui disposent des feuilles aux couleurs du club pour former un damier^[1].

Si les tifos sont plutôt courants dans une saison sportive, certains retiennent davantage l'attention que d'autres, tout particulièrement quand ils suscitent une controverse. Le match de derby entre l'AS Saint-Étienne et l'Olympique lyonnais en 2007 avait été l'occasion d'un tifo contesté, représentant les joueurs lyonnais en animaux, le tout complété par une banderole disant : « La chasse est ouverte, tuez-les »^[18].

Le groupe ultra des Magic Fans avait alors été condamné en justice à une peine d'amende. Plus récemment, le groupe Ultras Inferno du Standard de Liège avait créé la polémique en déployant un tifo représentant le joueur de football Steven Defour décapité, lors du classico belge, les opposant donc au RSC Anderlecht^[19].

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  Le tifo contesté lors du match Standard de Liège-Anderlecht du 25 janvier 2015.

Chants

Au stade, le groupe ultra forme un bloc face au terrain, les membres sont debout et doivent chanter pendant 90 minutes. À ces chants peuvent s'additionner une gestuelle : applaudissements rythmés, tendue d'écharpes, agitation de drapeaux, etc. Le groupe est coordonné et dirigé par un « capo » (de « tête » ou « chef » en italien et par extension meneur), une personne munie d'un mégaphone qui se situe face à eux (et donc dos au terrain) et qui a pour but de lancer les chants, d'indiquer la gestuelle, de diriger et coordonner le groupe avec parfois d'autres groupes de supporters.

Emplacement

Les groupes ultras se placent généralement dans les kops ou dans les virages, partie du stade regroupant de longue date les supporters les plus actifs et les plus jeunes par le faible coût des places de match. Dans ces tribunes, situées presque intégralement derrière les cages de chaque camp, le groupe ultra se réunit derrière une bâche où leur nom est écrit, avec parfois leur emblème ou d'autres éléments graphiques^[17].

Question de la politique

La plupart des groupes se considèrent comme apolitique^[20]. Cet apolitisme peut prendre deux formes : soit le groupe rassemble des membres peu politisés, soit différentes idéologies cohabitent sans qu'une soit dominante^[20].

Néanmoins, depuis l'apparition du mouvement en France au milieu des années 1980, certains groupes n'hésitaient pas à mettre en avant des idéologies de droite ou de gauche. Ainsi la mise en avant du drapeau français est souvent considérée, comme une marque de fabrique du nationalisme. D'autres groupes n'hésitent pas à mettre en avant des symboles liés à l'antiracisme comme à l'inverse du drapeau français, le drapeau aux couleurs panafricaines, le portrait du Che ou des étoiles rouges^[20].

Au cours des évènements du printemps arabe, les ultras se sont parfois mobilisés pour défendre les manifestants face aux forces de l'ordre. Ainsi, les ultras de l'Étoile Sportive du Sahel, l’Espérance sportive de Tunis et du Club africain, autre grand club tunisien, se retrouvent dès janvier 2011 en première ligne des manifestations. En février et en novembre 2011, les ultras de l’Al-Ahly et du Zamalek, les deux principaux clubs du Caire, défendent physiquement la place Tahrir contre les milices du pouvoir lors de la révolution égyptienne^[9].

Question de la violence

La violence n'est pas le but premier d'un ultra, au contraire d'un hooligan. Mais la passion et le dévouement de l'ultra pour son groupe peuvent le pousser à utiliser la force physique lors de situations tendues avec la police ou d'autres groupes. Le rapport à la violence est considéré comme ambigu par Franck Berteau : quand officiellement, les groupes ultras rejettent la violence sauf en cas de dernier recours, elle est parfois considérée comme faisant partie du folklore^[21].

Aspects économiques

Les groupes ultras se veulent financièrement indépendants du club qu'ils soutiennent. Ils s'autofinancent par différents moyens, chaque groupe ayant son système de financement. Parmi ces moyens on trouve les déplacements pour suivre le club à l'extérieur au cours desquels nourriture et boissons peuvent être vendues, des quêtes en tribune, la vente de gadgets portant le nom du groupe ou de la ville, la vente d'un fanzine édité par le groupe, etc. Cependant, des dérives mercantiles existent lorsqu'un groupe produit des gadgets en très grande quantité pour les vendre à un maximum de personnes, même extérieures au groupe. Les Irreducibilli (Lazio de Rome, Italie) possèdent même plusieurs boutiques officielles où ils vendent billets et matériels divers. En France, le CU84 de Marseille possédait une boutique de ce type, en face du stade Vélodrome sous la forme d'une SARL. Cette SARL gérait aussi les abonnements et les déplacements du CU 84^[22]. C'est à cause de cette confusion entre intérêt associatif et intérêts commerciaux que les responsables du CU 84 ont rompu les liens avec la boutique en juin 2007^[22].

En France, les groupes ultras sont généralement regroupés sous forme d'association loi de 1901 afin de faciliter leur financement, qui dépend essentiellement des cotisations de leurs membres et de la vente de leurs produits dérivés. Les dépenses couvrent les deux aspects de la vie d'un groupe ultra : l'organisation des déplacements (en car généralement) et la fabrication d'étendards, tifos, banderoles ou bâches. Ces frais sont généralement partiellement couverts et doivent donc être complétés par les participants (le prix d'un déplacement variant selon la distance à parcourir) ou de façon exceptionnelle par le club.

Produits et matériels utilisés

L'introduction de fumigènes dans les stades est interdite pour des raisons de sécurité, mais c'est une pratique assez courante chez certains ultras. Suivant les législations, elle peut entraîner des interdictions de stade ainsi que des sanctions financières pour le club responsable des supporters fautifs.

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  Utilisation de fumigènes par les Ultras du PAOK Salonique.
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  Ultras du Benfica Lisbonne.

Situation du mouvement ultra en France

Relations avec la Ligue de football

Lors de la saison 2003/2004, la ligue décide de déplacer les matchs du samedi au vendredi soir. Un collectif de supporters, dominé par les ultras, se met en place et conteste cette décision^[23]. Une réunion se tient entre des responsables du collectif et le président de la Ligue mais ce dernier ne modifie pas le calendrier des matchs.

Reconnaissant le rôle important des ultras dans la vie des stades français, le gouvernement français décide à la fin des années 2000 d'organiser une table ronde avec les divers acteurs du football^[24]. Ainsi, s'est tenu un premier Congrès National des Associations de Supporters au Stade de France, le 28 janvier 2010, sous l'égide du sociologue et ancien ultra Nicolas Hourcade^[25].

Une grande partie des groupes ultras français ont participé à cette réunion et aux groupes de travail réunissant des ultras, des supporters dits « classiques » et des représentants de la LFP, du gouvernement, des forces de l'ordre et des médias. L'objectif était de trouver des solutions pour que les ultras puissent continuer d'animer les stades dans de meilleures conditions et en éradiquant la violence. Presque tous les clubs professionnels étaient représentés. En fin de congrès, des discours de Rama Yade et Frédéric Thiriez ont été accueillis sans grand enthousiasme par les groupes ultras présents^{[réf. nécessaire]}.

À l'aube de la saison 2012/2013, la ligue modifie les horaires des matchs du vendredi en les passant à 18 h 45. Le collectif SOS Ligue 2 est relancé à cette occasion^[23]. Après de multiples actions tant en ligue 1 qu'en ligue 2, la ligue modifie son calendrier^[26].

Relations avec les forces de l'ordre

Les relations entre ultras et forces de l'ordre sont généralement difficiles et heurtées, même si la situation diffère d'un pays, d'un club ou d'un groupe à un autre. Un événement célèbre sur le sujet en France est l'expulsion violente des CRS par des membres de la tribune Boulogne du Parc des Princes en août 1993 lors du match contre Caen.

Les ultras des différents groupes de l'hexagone se concertèrent ensemble en 2007, à la suite du décès du supporter Julien Quemener, pour mettre en place des actions communes et aboutir ensemble à une manifestation visant à défendre leurs droits et faire entendre leurs voix. À l'initiative des Boulogne Boys 1985 du Paris Saint-Germain s'était créé le CNS (Coordination Nationale des Supporters) et dont la première action fut une banderole commune dans les différents stades français (« supporter n'est pas un crime »). Cependant, ce comité national s'est vite dissipé, certains grands groupes n'ayant jamais voulu rejoindre ce mouvement pour des raisons peu claires, sans doute une question de leadership^{[réf. nécessaire]}. Ils fondèrent alors la Coordination Nationale des Ultras, organisation regroupant 24 groupes ultras d'équipes différentes^[27].

Le 13 octobre 2012, une manifestation à Montpellier regroupe un millier d'ultras venus de toute la France et quelques groupes d'Italie et de Suisse^[28]. Les revendications sont doubles : soutenir « Casti », un ultra qui a perdu un œil à la suite d'une bavure policière, mais aussi nationalement se regrouper contre les mesures de la loi LOPPSI 2 et contrer une éventuelle application du plan Leproux à l'échelle nationale^[29].

Face à cette montée des mesures de contraintes en France, une mission parlementaire menée par la députée et ancienne ministre Marie-George Buffet (Parti Communiste Français-GDR) et son collègue Sacha Houlié (LREM) est initiée en 2019 et aboutit en mai 2020, proposant de sortir de certaines dérives dans la prise en considération du supporterisme et plus particulièrement les pratiques en matière d'interdictions administratives de stade (IAS) : les 2 députés dans leur rapport rendu en mai 2020 font la proposition d'un retour des fumigènes, dans une certaine mesure, dans les tribunes françaises^[30],[31], et un cadre plus protecteur autour des IAS, avec plus de transparence dans leur prononcé, leur limitation plus stricte dans le temps et dans leur cumul avec d'autres sanctions judiciaires ou commerciales, ou encore des possibilités de contestation plus effectives^{[32],[33],[34],[31]}.

Mesures administratives envers des groupes

Le 17 avril 2008 a officiellement marqué la fin du groupe parisien des Boulogne Boys 1985. Cette dissolution, prononcée par Michèle Alliot-Marie, survient après l'affaire de la banderole parisienne lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens (Pas-de-Calais) où était écrit « Chômeurs, pédophiles, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis ». Cette affaire a longuement occupé la scène médiatique, même si certains n'y voient qu'un fait divers peu grave visant à humilier de manière corrosive et humoristique l'adversaire d'un soir plutôt qu'une réelle volonté d'insulter gratuitement les "Ch'tis".

Cette dissolution a été unanimement dénoncée par les ultras mais aussi par plusieurs sociologues spécialisés dans le monde des tribunes dénonçant un coup médiatique visant le groupe le plus calme de la tribune Boulogne au lieu des indépendants de cette tribune, supporters les plus virulents n'appartenant à aucun groupe.

Cette dissolution donna lieu à une manifestation le 17 mai 2008 organisée conjointement à Lens et à Nice. Cette marche commune de différents groupes ultras réunit au total plus de 2 700 supporters classiques et ultras (environ 700 à Lens et 2 000 à Nice). Cette manifestation avait pour but de dénoncer la répression abusive dont sont souvent victimes les ultras, de favoriser la liberté d'expression de ceux-ci mais aussi de dénoncer le football business, sujet très important que les ultras ne cessent de dénoncer au profit d'un football populaire. Cette manifestation a réuni des groupes de différents clubs français mais aussi belges, suisses et italiens ainsi qu'allemands venus dénoncer les mêmes problèmes vécus dans leurs pays.

En avril 2010, sept autres groupes d'ultras français (de Paris, Nice et Lyon) sont dissous par le gouvernement^[35].

En février 2011, la Butte Paillade de Montpellier est suspendue pour 4 mois à la suite d'« actes répétés de dégradations de biens ou de violences sur des personnes »^[36].

La LOPPSI2 dans ses articles 60 à 65 renforce l'arsenal judiciaire permettant de dissoudre les groupes de supporters.

Principaux groupes Ultras

Au Canada

• 2002 : Ultras Montréal (Impact de Montréal) au Québec (Canada)

Au Brésil

Groupes Ultras au Brésil 1967 : Torcida Jovem do Flamengo (CR Flamengo) 1972 : Torcida Tricolor Independente (São Paulo FC) 1976 : Raça Rubro-Negra (CR Flamengo) 1983 : Mancha Verde Palmeiras (Palmeiras) 2001 : Geral do Grêmio (Grêmio) 2006 : Urubuzada (CR Flamengo)

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  Les supporters de Corinthians.
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  Des ultras flamengistas au Maracanã.

En Italie

Groupes Ultras en Italie 1968 : Fossa dei Leoni (AC Milan, dissous en 2005) 1969 : Ultras Tito Cucchiaroni (UC Sampdoria), Ultras Granata (Torino), Boys S.A.N (Squadre d'Azione Nerazzurre) (Inter Milan) 1971 : Brigate Gialloblu (Hellas Verone), Commando Monterverde (Lazio de Rome), Atalanta Commandos (Atalanta Bergame) 1972 : Commando Ultra Curva B (SSC Naples), Boys Roma (AS Rome) 1973 : Ultras Viola (ACF Fiorentina), Fossa dei Grifoni (Genoa CFC) 1974 : Settembre Bianconero (Ascoli Calcio 1898), Boys Varese (Varèse Calcio) 1975 : Brigate Rossonere (AC Milan), Brigate Gialloblu (Modena FC) 1976 : Brigate Nero-azzurre (Atalanta Bergame), Gruppi Associati Bianco Azzurri (G.A.B.A) puis Eagles (SS Lazio), Fossa dei Campioni (Juventus FC), Panthers (Juventus FC), Ultras curva Nord AS Bari 1977 : Commando Ultrà Curva Sud (AS Rome), Fighters (Juventus FC), Onda d'Urto (Sambenedettese), Boys Parme (Parme Calcio 1913) 1978 : Vikings Lazio (SS Lazio) 1979 : Fedayn Napoli (SSC Naples), Ultras Brescia (Brescia Calcio), Fedayn (SSC Naple) 1980 : Gioventù Giallorossa (ACR Messine), Commandos Tigre (AC Milan), Warriors Ultras Palermo (US Palerme) Hooligans Teddy Boys (Udinese Calcio 1981 : Weisschwarz Brigaden (Cesena Calcio) 1982 : Cucn (Reggina Calcio), Nuclei Sconvolti (Cosenza Calcio), Bad Boys (Pescara Calcio), Bravi Raggazzi (US Lecce) 1983 : Wild Kaos (Atalanta Bergame) 1985 : Ragazzi Della Maratona (Torino FC) 1986 : Collettivo Autonomo Viola (ACF Fiorentina) 1987 : Irriducibili Lazio (SS Lazio), Gruppo Anti-Manfredonia (AS Rome), Vecchio CUCS (AS Rome) 1988 : Drughi (Juventus FC) 1991 : Mastiffs (SSC Naples) 1993 : Drughi Bianconnera (Juventus FC) 1994 : Alternativa Rossonera (AC Milan) 1995 : Fronte Bianconero (Juventus FC) 1997 : Black and White Fighters Gruppo Storico 1977 (Juventus FC) 1999 : Gruppo Veleno (AC Milan), A.S. Roma Ultras (AS Rome) 2003 : Collettivo Incudine (Udinese Calcio 2005 : Guerrieri Ultras Curva Sud Milano (AC Milan)

• 
  La Curva Sud Milano en 2006.
• 
  Ultras de SS Lazio.
• 
  Craquage des Ultras de SSC Naples dans le Sud de l'Italie.
• 
  Tifo de l'Inter Milano.
• 
  Tribuna « sud » Juventus Stadium.

En France

Football

Par année de création :

Groupes Ultras Football en France 1984 : Commando Ultra (Olympique de Marseille), 1985 : Boulogne Boys (Paris SG)[note 1], Brigade Sud Nice (OGC Nice)[37], Loire Side (FC Nantes)[note 2], Kop Of Metz (FC Metz)[note 3] 1986 : Sconvolts (AS Monaco)[note 4], Ultras Toulouse (Toulouse FC)[note 5], Gavroches (Paris SG), Firebirds (Paris SG)[note 4], Red Boys (AS Nancy-Lorraine)[note 6], Commando Ultras Tribune Nord (AS Cannes)[note 7] 1987 : Yankee Nord Marseille (Olympique de Marseille)[note 8], South Winners[13] (Olympique de Marseille), Ultramarines Bordeaux (Girondins de Bordeaux), Bad Gones (Olympique lyonnais), South Wolf's (Sporting Toulon Var)[note 9], Ultras Forgerons (FC Gueugnon)[note 10], Kop Pesage (Stade de Reims)[note 11] 1988 : Brigade Ultra (FC Mulhouse), Fanatics (Olympique de Marseille), Fighters (AS Saint-Étienne)[note 11], Bad Boys (AS Cannes)[note 12], Rasta Bronx (Sporting Toulon Var)[note 9], Tigers (AJ Auxerre) 1989 : Dogues Virage Est (Lille OSC), Brigade Vikings (SM Caen)[note 13], Celtics Angels (Stade brestois)[note 12], Fanatics Atac (Troyes)[note 14], Ultras Avignon (AC Avignon)[note 4], Karibes (AS Valence)[note 12], Ultras violets (Toulouse FC)[note 11], Yellow Boys (US Orléans)[note 11], Racing Rebels (Racing Club de Paris)[note 15], Roux Boys (AJ Auxerre), Ultras Bleus et Blancs (AJ Auxerre), Marine Korps (Girondins de Bordeaux) 1990 : Ultras Brestois (Stade brestois), Ultra Boys 90 (RC Strasbourg), Ultras Auxerre (AJ Auxerre), Aigles Bleus (Montpellier HSC)[note 11], Fanatics 49 (SCO Angers)[note 4], Devils (Girondins de Bordeaux)[note 16], Vikings (AS Monaco)[note 15], Young Boys (FC Nantes)[note 14], Brigade Azur et Or (Sporting Toulon Var)[note 9], West Boys Toulouse (Toulouse FC)[note 17], Red guts (RC Lens)[note 18] 1991 : Roazhon Celtic Kop (Stade rennais), Ultras Griffons (Stade briochin), Butte Paillade (Montpellier HSC), Supras Auteuil (Paris SG)[note 19], Lutèce Falco (Paris SG)[note 20], Magic Fans (AS Saint-Étienne), Gladiators Nîmes (Nîmes Olympique), Kop Of Hund Boys (SM Caen)[note 15], The Gunners (SM Caen)[note 13], Ghetto Rasta (AS Cannes)[note 12], Blue Wolves (Le Havre AC)[note 4], Ultr'Hac (Le Havre AC)[note 4], North's Warriors (RC Lens)[note 21], Section Graoully (FC Metz)[note 14], Pirates Bastiais (SC Bastia)[note 18], Partigiani (Gazélec Ajaccio), Ultras Bastiacci (SC Bastia), Occismor Boys (Stade brestois) 1992 : Ultras Nancy (AS Nancy-Lorraine)[note 14], Kop De La Butte (SCO Angers), Green Angels (AS Saint-Étienne), Thunderbirds Marseille (Olympique de Marseille)[note 18], Testa Mora 92 (SC Bastia)[note 22], Ultras Sochaux (FC Sochaux)[note 12], Lou Feichou (AS Cannes)[note 12], Ultras Red Killers (Montceau les mines)[note 14], South Boys (AS Monaco)[note 15], Heineken Group (AS Monaco)[note 15], Ultras Occitans (Toulouse FC)[note 23], Red n' White Dragons (Valenciennes FC), Worshippers (Le Mans), Boby's (AS Valence)[note 12], Fanatics Avaricum Boys (FC Bourges)[note 18], Granata Bordeaux (Girondins de Bordeaux), Rangers Paris (Paris SG) 1993 : Indians Tolosa (Toulouse FC), Barbarians Havrais (Le Havre AC), Kop Rouge (EA Guingamp), Irréductible Toulon (Sporting Toulon Var)[note 24], Kop Sang et Or (Racing Club de Lens), Lugdunum's Lions (Olympique lyonnais)[note 25],[note 19], South Gunners (Montpellier HSC)[note 21], Guerrieri (SC Bastia)[note 18], Ultras Cannes (AS Cannes)[note 18], Ultras Remois (Stade de Reims)[note 26], Yellow Power (FC Nantes), Sus Scrofas (Paris SG)[note 12], Black Panthers (AS Saint-Étienne)[note 18], Tigris Mystic (Paris SG)[note 27], Perry boys (Red Star), Dragon's (Paris SG)[note 14], Bulldogs Sedan (CS Sedan)[note 10], Ultras Nîmes (Nîmes Olympique)[note 14], Antisocial (Girondins de Bordeaux)[note 18], Bombers 53 (Stade lavallois)[note 22], Old School (Girondins de Bordeaux) 1994 : Ultras Monaco (AS Monaco), Red Tigers (RC Lens), Red Kaos (Grenoble Foot 38), Marseille Trop Puissant (Olympique de Marseille), Mouth'hards Boys (Dijon Foot)[note 28], Octopus Brothers (RC Strasbourg)[note 18], Swans'den (Valenciennes FC)[note 18], Ultras Cévenol (Olympique d'Alès) 1995 : Snipers Nancy (AS Nancy-Lorraine)[note 29], Génération Grenat (FC Metz) [note 30], Ultrem (Stade de Reims), Merlus Ultras (FC Lorient), Groupe Décision (Montpellier HSC)[note 21], White Devils (Amiens SC)[note 31], Magic Griffons (Stade briochin)[note 14], Chanzy Boys (Olympique de Charleville)[note 28], Fans Virage Nord (Girondins de Bordeaux), Celtics Lads (Girondins de Bordeaux), Red Boys (Stade brestois), Titi-Fosi (Paris SG) 1996 : Joyriders Sochaux (FC Sochaux), Malherbe Normandy Kop (SM Caen), Red Boys 96 (EA Guingamp), Brigade Vikings 96 (SM Caen)[note 21], Ultras Alès (Olympique d'Alès)[note 32], The Commodores (LB Châteauroux)[note 33], Diochon Boys (FC Rouen)[note 33], Companero (Gazélec Ajaccio), White Phoenix (Amiens SC), Blue Fans 96 (SC Bastia), Thanatos United (Girondins de Bordeaux) 1997 : Horda Frenetik (FC Metz), Magic Troyes 1997 (ES Troyes AC), Ultras Wasquehal (ES Wasquehal), Guerrieri (AC Ajaccio) 1998 : Blue Angels (AJ Auxerre), Ultras Kaos (AS Cannes), Fedelissimi (Sporting Toulon Var), Drakkar side (SM Caen)[note 33], Ultras Violet (FC Istres)[note 10], Immortal Roars Sochaux (FC Sochaux)[note 23], Rebels (SC Bastia), Cop's (SC Bastia) 1999 : Brigade Loire (FC Nantes), Kop Licorne Blanche (Amiens SC), Kriek Paris (Paris SG), Commando Eagles 99 (Croix-de-Savoie)[note 34], Rude Boyz (AJ Auxerre)[note 22], Magic Fans (AC Ajaccio), Rude Boys (Girondins de Bordeaux), Alliés Nord (Girondins de Bordeaux), Kop Ouest (Stade Brestois), Ultras Black Panther (Calais RUFC) 2000 : Nucléo Ultra (Olympique lyonnais)[note 25],[note 19], Rovers (OGC Nice), Furiosi RossoBlù (Clermont Foot)[note 32], Unicamox 79 (Chamois niortais), Supras Sharks Antibes (FC Antibes)[note 29], Vikings Extreme Nord (Amiens SC), Ultras 60 (AS Beauvais), Ultr'Armor (Stade brestois) 2001 : Armada Rumpetata Nissa (OGC Nice), Celtic Ultras (Stade brestois), Partisans 33 (Girondins de Bordeaux)[note 35], Insula Razzia (Lille OSC)[note 29], Ultras Bouxières (FC Bouxières-aux-Dames)[note 35], Ajaccu Corsu Angels (AC Ajaccio), Brigade Nord (Amiens SC) 2002 : Diaboli'kop 02 (FC Rouen), L'Orsi Ribelli (AC Ajaccio), Urban Devils 2002 (US Créteil), Ultras Roisters (Valenciennes FC), Authentiks (Paris SG)[note 36],[note 19], Armata Ultras (Montpellier HSC)[note 37], Ultras Gueugnon (FC Gueugnon), Brigade 26 (AS Valence), Ultras Languedoc (Montpellier HSC)[note 32], Supras Tours (Tours FC)[note 35], Blue Panthers (Dijon FC)[note 22], North Winners (Calais RUFC) 2003 : Puissance Paris (Paris SG), New School Gwengamp (EA Guingamp)[note 20], Supras Libourne (FC Libourne-Saint-Seurin)[note 36], Kollectif Indépendant Rouennais (FC Rouen)[note 36], Brigata Verde Bianca (FC Sète)[note 32], Firesnake (Le Mans), Breizh Stourmer (Stade rennais)[note 38], Groupe Héraclès (AS Monaco)[note 39], Mads boys (Tours FC)[note 35], Ultras Berrichons (LB Châteauroux)[note 22], Red North (AS Beauvais)[note 32], Rijsel spirit (LOSC Lille)[note 40], Amiens 1901 (Amiens SC), Commando Fada (Angoulême Charente Football Club) 2004 : Galiboys (RC Lens)[note 41], Section Fanatics (AC Ajaccio), Génération Rouge et Blanc (Valenciennes FC), Drouguis (US Orléans), Kop Banlieue 2004 (US Créteil), Dogs Dijon (Dijon FC), Ultras Genabum (US Orléans)[note 40], Ultras Vesontio (Besançon Racing Club)[note 35], Red Guerilla Cannes (AS Cannes) 2005 : La Clique (AS Nancy-Lorraine), VAL70 (FC Sochaux), Sharks 31 (Toulouse FC)[note 39], Partisans (Grenoble Foot 38), Young boys (CS Sedan), Bastia 1905 (SC Bastia), North Suburbans (Entente Sannois Saint-Gratien)[note 39], Unité Racing (Racing Club de Paris)[note 39], Authentics Ruthéna 05 (Rodez Aveyron Football), Microbes Paris (Paris SG), Red Star Fans (Red Star) 2006 : Diablos 53 (Stade lavallois), Brigade Paris (Paris SG), Microbes Paris (Paris SG), Scheldt fans (Valenciennes FC), Ultras Clermont (Clermont Foot), Troyes 1986 (Troyes)[note 42], Brigada Istré (FC Istres)[note 20], Brigada Biarnesa (Pau FC), Kop Paris Est (Paris FC), Ultras Audincourt (Audincourt), K-Soce Team (Paris SG) 2007 : Section Nord Est (Nancy), Brigade Ouest 49 (SCO Angers), Supras Berry 07 (LB Châteauroux), Diables Bleus (Grenoble Foot 38), Ultras Dunkerquois (USL Dunkerque), ACA Boys (AC Arles), Kamarades Ultras (AS Beauvais)[note 39], Fans Caen (SM Caen)[note 39], Cosa Nostra Lyon (Olympique lyonnais)[note 43],[note 19] Ultras Muciste 2007 (Le Mans) 2008 : Brava Massalia (Olympique de Marseille), Unvez Kelt (Stade rennais), Tours N' Boys (Tours FC), Black Panthers (Calais RUFC) 2009 : Saturday FC (Nancy)[note 44], Grinta (Paris SG), Lista Nera Paris (Paris SG)[note 19], Lyon 1950 (Olympique lyonnais) 2010 : Ultras Diabolos (Nîmes Olympique), Old Clan (Paris FC), Ultima Paname (Paris FC) Diaspora Turchina (SC Bastia), Liberté Pour les Abonnés (Paris SG), Le Parc C'était Mieux Avant (Paris SG), Les Brothers (Paris SG), Paname United Colors (Paris SG), Red Furi (AS Cannes) 2011 : Red Fish (Evian TG FC), Camarga Unitat 2011 (Montpellier HSC), Collectif Isarien (AS Beauvais Oise) Red Furi (AS Cannes), 2012 : Turons 1951 (Tours FC), Rouen Fans (FC Rouen), Armoric Clan (Guingamp), Gruppa Metz (FC Metz), Lingon's Boys (Dijon FCO), Le Combat Continue (Paris SG), Nautecia Paris (Paris SG)[note 45] 2013 : Dogues Des Flandres (Lille OSC), Nemausus (Nîmes Olympique), Parias Cohortis (Paris SG) 2014 : Ultras Lutetia (Paris FC), Magic Lens (RCLens), Bway Dread of Spinaux (SAS Épinal) 2015 : West Eagles (Toulouse FC), Irrésistibles Normands (US Quevilly-Rouen Métropole), Tribune Nord Sochaux (FC Sochaux), Old Clan (Sporting Toulon), Du Passé Je suis Amoureux (Sporting Toulon), Bloc D (Sporting Toulon) 2016 : Collectif Ultras Paris (Paris SG), Bolonia 1898 (Union sportive Boulogne Côte d'Opale) 2017 : Laval Crew (Stade lavallois Mayenne Football Club), Le Block Parisii (Paris SG), Tribune Nord Amiens ([Amiens Sporting Club]) Ultras Paname (Paris SG), Porte 411 (Paris SG)[note 46], Armada Clermont (Clermont Foot),Gruppu Petrignani (SC Bastia) 2018 : Secioun Ray Nissa (Ogc Nice), Tricasse Crew (Espérance sportive Troyes Aube Champagne) 2021 : Kop Raiders 74 (FC Annecy) 2022 : Cannes 1902 (AS Cannes)

• 
  Tifo du Roazhon Celtic Kop en 2013.
• 
  Tifo des ultras de l'Olympique de Marseille.
• 
  Tifo des supporters de l'AS Saint-Étienne.
• 
  La Populaire Sud à l'Allianz Riviera.
• 
  Olympique Lyonnais, Bad Gones.
• 
  Racing Club de Lens, Red Tigers.

Futsal

• Kremlin-Bicêtre United : Ultras KB United^[38] (depuis 2002)

Basket

Si le basket français connait quelques groupes de supporters bien organisés (green gones pour l'ASVEL Lyon-Villeurbanne, Blue Dolphins (1994-1996), et Roanne 1937 depuis 2007 pour le Chorale Roanne Basket, seul le Limoges CSP connait véritablement des Ultras : les Granata Korps (de 1995 à leur dissolution en 1997), et les Ultras Green depuis 2012 nés d'une scission avec les Eagles.

Hockey

• Hockey Club Amiens Somme : Kop Grizzly (1993 - 2002); Les Gargoyles (2006-2010) ; Ultras Amiens Fans (2011-2017)
• Hockey Club de Mulhouse : Ultras Mulhouse (depuis 2000)^[39]
• Hockey sur glace Dunkerque Boucaniers Dunkerque (2001 - 2008)
• Grenoble Métropole Hockey 38 : Section Cularo (2002-2010)
• Sports de Glace Annecy : Ultras Annecy (depuis 2004)
• Bordeaux Gironde Hockey 2000 : Boxers Trop Puissants (2006-2009)
• Lyon Hockey Club : Lions Gones (depuis 2007)
• Renard roannais : Cityzen Fox (2007-2010)
• Nice Hockey Côte d'Azur : Testa Pelada (depuis 2010)

Handball

• Paris Handball/Psg Handball : Le CUP (Collectif Ultras Paris), plus particulièrement les sous-groupes LCC, LPA et Urban Paris
• Chambéry Savoie Handball : Frega 12 (depuis 2012)

En Belgique

Par année de création puis par ordre alphabétique :

Groupes Ultras en Belgique 1981 : Wolf Side 1981 (RAAL_La_Louvière_(94)). 1996 : Ultras Inferno (Standard de Liège) 2001 : Union Bhoys (Royale Union Saint-Gilloise) Storm Ultras (Royal Charleroi Sporting Club) 2002 : Drughi Genk 2002 (KRC Genk) 2003 : Mauves Army (Royal Sporting Club Anderlecht) 2004 : Publik Hysterik Kaos (Standard de Liège) 2005 : Green Boys 2005 (La Louvière) 2006 : Ultras Mons (Royal Albert Elisabeth Club de Mons) 2009 : Brigade Acharnée de Charleroi (Royal Charleroi Sporting Club) 2011 : Belgium Ultras (Equipe Nationale belge) 2012 : South Leaders (Royal Sporting Club Anderlecht) 2013 : North Fanatics (Club Brugge) 2013 : Gate 22 (Royal Charleroi Sporting Club) Zebra Fanatics Carolo ( Royal Charleroi Sporting Club ) 2014 : Ultras Beveren

En Suisse

En football

Groupes Ultras de football en Suisse 1988 : Section Grenat (Servette FC) 1989-2019 : Blue White Fanatic Kop (FC Lausanne-Sport) 1994 : Ultras Sion (FC Sion, dissous en 2013), 1994 : Green Fires (FC St. Gallen) 1995 : Tigers95 (Neuchâtel Xamax FCS) 1996 : Boys (Fußball Club Zürich) 1996 : Red Side (FC Sion, dissous en 2011) 1996 : Affenkasten Tequila Front (FC Aarau) 1997 : Ultras 97 (FC Chiasso) 1998 : Bulldogs (Grasshopper-Club Zurich) 1999 : Vibiscum Ultras (Vevey-Sports) (dissous en 2003) 2002 : Inferno Basel (FC Bâle) 2003 : Fanati'X (Neuchâtel Xamax FCS, dissous), 2003 : Maniacs (Young Boys Berne), 2003 : White Eagles (FC Aarau) 2004 : Green Power (FC St. Gallen), 2004 : Fanatics (Grasshopper-Club Zurich) 2005 : B'zona Boys (Bellinzona AC), 2005 : Inferno Grenat (FC Martigny-Sports) 2005 : Red Bulle (FC Bulle - dissous en 2005) 2006 : Freaks (FC Sion),dissous en 2017) 2006 : Rabiosos (FC Lausanne-Sport, dissous en 2013) 2007 : Teste Matte (FC Lugano) 2012 : Loz Boys (FC Lausanne-Sport) 2012 : Lousy Scum (FC Sion) 2014 : Section Le Mont 14 (FC Le Mont) 2015 : Red Tigers (FC Sion) 2015 : Ibi Sumus (FC Sion) 2016 : Sedunum MCMIX (FC Sion) 2016 : MD3C Vibiscum (Vevey-Sports) 2016 : Blue Power (FC Chaux-de-Fonds - Dissous en 2016) 2017 : Les Stadistes (FC Stade Nyonnais Dissous en 2017) 2017 : 28 Squad (SR Delémont) 2017 : CRX'17 (FC Courroux ???? : Ultras Neuch (Neuchâtel Xamax FCS) 2019 : Section débarcadère (Football Club Stade Lausanne Ouchy - Dissous en 2019)

• 2019 : Tricards Lausanne (FC Lausanne-Sport)
• 2022: Les plus malins, LPM ( Servette Fc )

En hockey sur glace

Groupes Ultras Hockey sur glace en Suisse 1985 : Ragazzi Della Nord (HC Lugano), dissous en 2020 1988 : Gioventù Biancoblu (HC Ambri-Piotta) 1989 : Szene Bern (SC Bern) 1993 : Section Ouest (Lausanne HC) 1997 : La Fossa (HC Lugano), dissous en 2020 1998 : Dark Sun (HC Sierre), dissous 2001 : South-Side Kloten (EHC Kloten) 2002 : Fribourg Boys (HC Fribourg-Gottéron), dissous en 2012 Sektion Uruguay (ZSC Lions) Commando Ultrà Bern (SC Bern) Irréductibles Grenat (Genève-Servette HC), fusionné avec les Hell's Eagles en 2009 Hell's Eagles (Genève-Servette HC), fusionné avec les Irréductibles Grenat en 2009 2003 : Blue Eagles (EHC Kloten) Fanatics (SC Rapperswil-Jona Lakers) 2005 : Maniacs05 (HC La Chaux-de-Fonds), dissous en 2010 La Cricca (HC Ambri-Piotta) 2006 : Brigata Martigny (HC Martigny), dissous en 2018 2007 : Blue Devilz (HC Davos) 2008 : Wild Boys (SC Rapperswil-Jona Lakers) Kategorie Davos (HC Davos) 2010 : Generation (HC La Chaux-de-Fonds) Demon ice (HC Sion), dissous en 2017 Northside Zug (EV Zug) Tribune Sud (EHC Biel-Bienne) 2011 : Banda Amarillo-Rojo (SC Langnau Tigers) 2013 : Sedunum Boys (HC Sion) 2014 : Fribvrgensis XIV (HC Fribourg-Gottéron) Insieme Bienna (EHC Biel-Bienne) Jeunesse Ultra' Lausanne (Lausanne HC) 2015 : Young Supporters (HC Davos) Cadena Kloten (EHC Kloten) 2016 : Fanatics Fribourg (HC Fribourg-Gottéron) Enraigi 16 (HC Ajoie) Blue power (HC La Chaux-de-Fonds) Predators Zürich (ZSC Lions) 2017 : Heredes XVII (HC Fribourg-Gottéron) 2018 : Sektor 46 (SC Langnau Tigers) Adolez Rapperswil (SC Rapperswil-Jona Lakers) 2019 : Red Boys (HC Sierre) 2021 : Curva Nord Lugano (HC Lugano) Old School Lugano (HC Lugano) Légion Grenat (Genève-Servette HC), dissous en 2021 ?? : Horda Jòvenes Langnau (SC Langnau Tigers) Loca Hermanas Langnau (SC Langnau Tigers) Yellow-Devils (SC Langnau Tigers) Clockwork (EHC Biel-Bienne), dissous Halunken Bern (SC Bern) Clandestinos (EHC Kloten) Block Crew (EV Zug) Division (ZSC Lions) Pathos (ZSC Lions) Streetside Langenthal (SC Langenthal) Pueblo Youth (SC Langenthal) Horda Thurgovia (HC Thurgau)

Au Maroc

Groupes Ultras au Maroc 2005 Ultras Green Boys (Raja CA) Ultras winners (Wydad AC) Ultras Askary (AS FAR) 2006 : Ultras Imazighen (Hassania d'Agadir), Ultras Fatal Tigers (Maghreb AS), , Ultras Crazy Boys (Kawkab de Marrakech), Ultras Sindibad (dissous) (MC Oujda), Ultras Green Gladiators (dissous) (Raja CA), Red Pirates (AS Salé), Ultras Shark (Olympique de Safi), Ultras Freedom (dissous) (Raja CA), , Ultras Siempre Paloma (Moghreb de Tetouan), Ultras Nejma (dissous) (Ittihad de Tanger). Ultras Eagles (Raja CA), Ultras Black Army (AS FAR) 2007 : Ultras Green Ghost (Olympique de Khouribga), Ultras Martyrs (Rapide Oued Zem), Ultras Grave Digger (US Sidi Kacem), Ultras Cap Soleil (Difaâ d'El Jadida), Ultras Helala Boys (Kénitra AC), Ultras River Boys (JS Kasbat Tadla), Ultras Orange Boys (RS Berkane), Ultras Brigade Wajda (MC Oujda), Ultras Star Boys (Raja de Beni Mellal), Ultras Hercules (Ittihad de Tanger). 2008 : Ultras Capital Boys (dissous) (Fath US), Ultras Warriors (Chabab Mohammédia), Ultras Bianco Nero (Wydad de Fès),Ultras bad boys (kifah sidi yahya), Ultras Creators (dissous) (Wydad AC), Ultras Red Men (Club omnisports de Meknès), Ultras Risings (Amal Tiznit), Ultras Boys Of Today (Amal El Hajeb). 2009 : Ultras Cavaliers Family (dissous) (Ittihad Zemmouri Khémisset), Ultras Sahara (Jeunesse d'El Massira), Ultras Strong (Jeunesse d'El Massira), Ultras Fanatics (AS Salé). 2010 : Ultras Pioneers (Union Sportive Musulman Oujda), Ultras Rif Boys (Chabab Rif Al Hoceima), Ultras Fighters (Youssoufia de Berrechid), Ultras Leaders (dissous) (Kawkab de Marrakech), Ultras Swassa Boys (Union Aït Melloul). 2011 : Ultras Red Rebels (Hassania d'Agadir), Ultras Blue Rebels (US Témara). 2012 : Ultras Révoltés (Chabab Atlas Khénifra), Ultras Los Rifenos (Chabab Rif Al Hoceima), Ultras Innovators (Union Aït Melloul), Ultras Green Death (Racing AC). 2013 : Ultras liberta Club Athletic Youssoufia Berrechid 2015 : Ultras Red Empire (Fath US).

En basket

En Tunisie

Par année de création puis par ordre alphabétique :

Groupes Ultras en Tunisie 1999 : Ultras Swahliya (Étoile sportive du Sahel)(dissous) 2001 : Brigade Rouge (Etoile Sportive du Sahel) (Barra Brava)(dissous) 2002 : Ultras L'emkachkhines (Espérance de Tunis), Bardo Boys (Stade Tunisien)(dissous) 2003 : Black & White Fighters(Club sportif sfaxien)(dissous), Fanatics (Étoile sportive du Sahel(dissous)(football)|Etoile Sportive du Sahel) Africain Winners , Leaders Clubistes (Club Africain)(dissous) 2004 : Supras Sud (Espérance de Tunis) (dissous.) Power Marines (Union sportive monastirienne), Black and white fighters (Club sportif sfaxien (dissous)(football) | Club Sportif sfaxien). 2005 : Blood&Gold (dissous) (Espérance de Tunis), Marines (Club Athlétique Bizertin). 2007 : Saheliano (Etoile Sportive du Sahel), Dodger's clubiste (Club africain), Leoni (Club sportif sfaxien) (dissous), North Vandals (Club africain), Raged Boys (Club sportif sfaxien), Ultras Sfaxiens (Club sportif sfaxien), Zapatista Esperanza (Espérance de Tunis)(dissous), Kaotic Group (Stade tunisien)(dissous). 2008 : Spartiates (Union sportive monastirienne), MataDors (Espérance de Tunis), Torcida (dissous) (Espérance de Tunis), Chicos Latinos (Club Africain)(dissous.). 2009 : Eagles Gabès (Avenir sportif de Gabès), Samurai 04 (Avenir sportif de Gabès), Sparta Verde (Stade gabésien), Ultras Fedayn (Espérance sportive de Tunis), Ultras Viking (Aigles Sportif Teboulba), Hools Squad (Étoile Sportive du Sahel)(dissous.). 2010 : Soldados Clubistes (Club Africain)(dissous.) Ghost Boys (Sporting Club de Moknine), No Fear (Étoile Sportive du Sahel), Big Boss (Club Athlétique Bizertin), Ultras Radessien (Étoile sportive de Radès). 2011 : Viking Marsois (Avenir sportif de la marsa), Los Magicos Green Stars (Jeunesse sportive kairouanaise), Jokers Clubistes (club africain)(dissous.), Ultras South Warriors (Espérance sportive de Tunis), Ultras Fraxus (Avenir sportif de Kasserine), Verde Vikings (Stade gabésien), Ultras Troys (Union Sportive Monastirienne). 2012 : Rosso Nero (Avenir sportif de Gabès), Ultras Caravana (Étoile olympique de Sidi Bouzid), La Banda Locas (Étoile olympique de Sidi Bouzid), Partisans (union sportive monastirienne) Diablos Saint Germain (Ezzahra Sports). 2013 : Drughi Bianconeri (Club Sportif sfaxien), Devils (COK[Quoi ?]), Tornado Clubiste (Club Africain), Pirates Kerkeniano (Océano Club de Kerkennah).

• 
  Virage Curva Nord de l'Ultras African Winners (Club Africain).
• 
  Tifo Chorégraphique des Groupuscules de (Espérance de Tunis).
• 
  Groupe de supporters en 2009 (Club Sportif sfaxien).

En Algérie

Par année de création puis par ordre alphabétique :

Groupes Ultras en Algérie 2007: Ultras Verde Leone (MC Alger) (dissous en 2018), Ultras Mega Boys (MC Saïda) 2008: Ultras Green Knights (MC Saïda) (dissous en 2017), Ultras iRossi Algeri (dissous en 2012) (USM Alger), Ultras Green Storm (GC Mascara), Ultras Sanafir (dissous en 2012) (CS Constantine), Jokers Ultras (dissous à la suite du vol de leurs bache en 2013 par Ultras Granchio) (JSM Bejaïa), Ultras Commandos (CA Bordj Bou Arreridj) 2009: Ultras Fanatic Reds (CR Belouizdad). Ultras Green Fans (RC Kouba), Ultras Granchio (MO Bejaïa), Ultras Dey Boys (NA Hussein Dey), Ultras Kabylie Boys (JS Kabylie), Ultras Aurès Boys (CA Batna), Ultras Blue Snake (WA Tlemcen), Ultras Leones Rey (MC Oran) 2010: Ultras Saldae kings (MO Bejaïa), Ultras Green Scorpions (USM Bel-Abbès), Ultras Free Fans (JS Djijel) Ultras Loca Ragazzi (CS Constantine), Ultras Ferozo Tiger (JS Djijel), Ultras Inferno (ES Sétif), Ultras Polina (ASO Chlef) 2011: Ultras Marins (JSM Béjaïa), Ultras Samba Boys (JSKabylie), Ultras The Twelfth Player (MC Alger), Ultras Red Castle (MC Oran), Ultras Pirate Boys (MO Bejaïa), Ultras KOP'13 (WA Tlemcen), Ultras Green Star (GC Mascara) 2012: Ultras Yellow Castle (USM El Harrach), Ultras Gigante Giallo (USM El Harrach), Ultras Brigade 16 (CR Belouizdad (dissous en 2016), Ultras Green Corsairs (MC Alger), Ultras Cavalier Bleu (JSM Tiaret), Ultras Verde Marinero (ES Mostaganem) 2013: Ultras Senza Confine (JSM Skikda), Groupe Vert et Rouge (MC Alger) (dissous en 2020), Ultras Verde Veteranos (USM Bel-Abbès) Ultras Amazigh Crowd (JS Kabylie), Ultras The Leader (JSKabylie), Ultras Green Gunners (JS Djijel), Ultras Onda Nera (dissous en 2015) (JSM Skikda). 2014: Ultras Crazy Capital (NA Hussein Dey), Ultras Rebels Ragazzi (ES Guelma), Ultras Gouraya United (JSM Béjaïa), Ultras Green Killers (USM Blida). 2015: Ultras Ouled Russicada (JSM Skikda), Ultras Orange Warriors (WA Boufarik), Ultras Fantasma Giallo (USM El Harrach) (dissous en 2018), Ultras Maniaques Rouges (CR Belouizdad) (dissous en 2017), Ultras Raed (RC Kouba). 2016: Ultras Blue Eagles (JSM Tiaret), Ultras Gladiators (ES Sétif), Ultras Free Man (MO Bejaïa). 2019:Ultras Amore É Mentalita (أولترا حب و عقلية) (MC Alger)

En Allemagne

Groupes Ultras en Allemagne Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

En Espagne

par ordre de création

Groupes Ultras en Espagne 1975 : Biris Norte (FC Séville) 1980 : Ultras Sur (Real Madrid) 1981 : Boixos Nois (FC Barcelone), Ultras Boys (Sporting Gijon), Peña Mujica Taldea (Real Sociedad) 1982 : Frente Atletico (Atletico Madrid), Herri Norte Taldea (Athletic Bilbao), Brigadas Amarillad (Cádiz CF), Gaunas Sur (Club Deportivo Logroñés), Abertzale Sur (Athletic Bilbao)[note 47], Jove Elx (Elche CF) 1983 : Ultras Yomus (Valence CF), Frente Onuba (Recreativo de Huelva) 1984 : Ultras Violetas (Real Valladolid) 1985 : Brigadas Blanquiazules (Espanyol de Barcelone), Ultras Naciente (Unión Deportiva Las Palmas), Ultras Levante (Levante UD) 1986 : Ligallo Fondo Norte (Real Saragosse), Supporters Sur (Bétis Séville), Frente Bokerón (Málaga Club de Fútbol), Juventudes Verdiblancas (Racing de Santander), Celtarras (Celta de Vigo), Frente Blanquiazul (Club Deportivo Tenerife), Frente Orellut (Club Deportivo Castellón), Frente Norte (SD Ponferradina) 1987 : Riazor Blues (Deportivo La Corogne), Indar Gorri (CA Osasuna), Frente Orellut (Club Deportivo Castellón) 1989 : Suppors Barna (Bétis Séville), Brigadas Blancas (Albacete), Brigadas Alcalainas (Real Sociedad), Frente Amarillo (Villarreal Club de Fútbol), Almogàvers (FC Barcelone) 1990 : Komandos Verdes (Club Deportivo Toledo) 1991 : Kolectivo Sur (Xerez Club Deportivo), Força Llevant (Levante UD), Sang Culé (FC Barcelone), Peña Juvenil Españolista (Espanyol de Barcelone), Fossa Garrafoni (Real Valladolid) 1992 : Bukaneros (Rayo Vallecano), Orgullo Vikingo (Real Madrid), Legiones Sur (Mérida UD) 1993 : Brigadas Charras (UD Salamanca), Brigadas Blanqui Verdes (Córdoba CF), Hooligans Valles (Centre d'Esports Sabadell Fútbol Club), Ultras Tala (Talavera CF) 1994 : Symmachiarii (Real Oviedo), Eztanda Norte (Deportivo Alavés), Gol Gran (Valence CF), Norte Trompetero (Cádiz CF), Commndos Azules (Getafe Club de Fútbol), Boinos Grocs (Villarreal Club de Fútbol) 1995 : Fossa Garrafoni (Real Valladolid) 1996 : Infierno Pacense (Club Deportivo Badajoz), Borratxots (Villarreal Club de Fútbol) 1997 : Resaca Castellana (Burgos CF), Frente Rojillo (Club Deportivo Numancia), Orgullo Numantino (Club Deportivo Numancia) 1998 : Area Blanquiazul (Club Deportivo Leganés) 1999 : Supporters Mallorca (Mallorca Futbol Club) 2000 : Colectivo 1932 (Real Saragosse) 2001 : Curva RCDE (Espanyol de Barcelone), Malaka Hinchas (Málaga Club de Fútbol) 2002 : City Boys (CF Atlético Ciudad) 2003 : Infierno Azulillo (CD Linares) 2004 : Estel Groc (Villarreal CF) 2005 : Curva Panadero (Real Murcie), Sección Kolokón (Grenade CF) 2006 : Orugullo Lagarto (Real Jaén) 2008 : Curva Sur Hércules (Hércules Alicante) 2011 : Colectivo Aldeano (Villarreal Club de Fútbol)

En Portugal

Au Portugal, l'organisme chargé de surveiller les groupes de supporters est l'APCVD (Autoridade para a Prevenção e Combate à Violência no Desporto). Selon ses registres, seuls 19 GOA (Grupo Organizado de Adeptos) sont officiellement reconnus, totalisant 5300 supporters au total. Le groupe le plus important est celui des Super Dragões du FC Porto, comptant près de 4000 membres. La faible adhésion s'explique par diverses contraintes imposées par l'APCVD, telles que l'obligation pour les membres de fournir des données personnelles, la délimitation d'une zone spécifique dans les stades où ces groupes ultras portugais sont autorisés, ainsi que l'absence de soutien financier des clubs, en contradiction avec le principe d'indépendance financière propre au mouvement ultra. De plus, les clubs ont la possibilité de retirer la reconnaissance des groupes légalisés du système, et certaines mesures de fichage, comme le système du Cartão do Adepto (inspiré de la Tessera del tifoso italienne), ont été abandonnées sous la pression des groupes considérés comme "illégaux", en raison de restrictions telles que l'interdiction des mineurs de moins de seize ans dans certaines zones du stade et la collecte de données personnelles des supporters inscrits. Ces divers facteurs ont conduit la majorité des groupes portugais à ne pas adhérer à ce programme. Pour remédier à cette situation, les groupes portugais ont créé l'APDA (Associação Portuguesa de Defesa do Adepto), une association chargée de défendre les droits des supporters portugais^{[40],[41],[42]}.

Les groupes reconnues par l'APCVD (Autoridade para a Prevenção e Combate à Violência no Desporto) comme GOA (Grupo Organizado de Adeptos) sont^{[41],[42],[43]}:

Académica de Coimbra : Ultra Mancha Negra Boys (autorisation suspendu par le club)^[43]

Associação Desportiva Sanjoanense : Força Negra (66 membres)^[43]

Desportivo das Aves : Força Avense (32 membres)^[43]

Boavista Futebol Clube : Panteras Negras (281 membres)^[43]

Caldas Sport Clube : Sector 1916 (37 membres)^[43]

Clube de Futebol Estrela da Amadora : Magia Tricolor (157 membres)^[43]

Club Sport Marítimo : Esquadrão Maritimista (40 membres)^[43]

Clube Desportivo de Tondela : Febre Amarela 08 (53 membres)^[43]

Clube Desportivo Feirense : Civitas Fortíssima 1514 (11 membres)^[43]

Clube Desportivo Nacional : Família Alvi-Negra (87 membres)^[43]

Clube de Futebol União : Rambos da Arregaça (20 membres)^[43]

Futebol Clube Tirsense : Juventude Negra (20 membres)^[43]

Futebol Clube do Porto : Super Dragões (4000 membres)^[43]

Futebol Clube Famalicão : Ultras FamaBoys 1990 (51 membres)^[43]

Futebol Clube de Arouca : Somos Arouca (suspendu à la suite du non-respect des règles)^[43]

Gil Vicente Futebol Clube : Nação Barcelense 2006 (46 membres)^[43]

Grupo Desportivo de Chaves : Famaflagrante (suspendu par le club)^[43]

Lusitânia de Lourosa Futebol Clube : Associação Armada Lusitana (16 membres)^[43]

Rio Ave Futebol Clube : Ultras Verdes 1939 (56 membres)^[43]

Sport Clube Beira-Mar : Ultras Auri-Negros (17 membres)^[43]

Sporting Clube de Portugal : Brigada Ultras Sporting (179 membres), Torcida Verde (Suspendu par le club)^[43]

Vitória Futebol Clube (Setúbal) : Ultras Grupo 1910 (51 membres), VIII Exército (69 membres)^[43]

Vitória Sport Clube : White Angels (suspendu à la suite du non-respect des règles)^[43]

Groupes Ultras en Portugal Académica : Mancha Negra 85 (1985-), Cow Boys 1992-années 90) Académico de Viseu : Ultras Viseu (années 90-2014?) Beira-Mar : Komandos Duros (1996-2000), Ultras Auri-Negros (2000-) Belenenses : Furia Azul 84 (1984-), Esquadrão Azul (années 2000) Benfica: Diabos Vermelhos 82 (1982-), No Name Boys 92 (1992-), Raça Benfiquista (années 80-1995) , Grupo Manks 96 (1996-2014), Torcida Vermelha (années 80- fusion en 85 pour créer Exercito Rubro), Peles Vermelhas (années 80- fusion en 85 pour créer Exercito Rubro) Exercito Rubro (1985-2013) Boavista: Panteras Negras 84 (1984-) Desportivo de Chaves : Fúria Azul-Grená (années 80-usion en 2000 pour créer União Flaviense) Frente Flaviense (années 90-fusion en 2000 pour créer União Flaviense) União Flaviense (2000-) Ermesinde S.C 1936: Ultras Ermesinde 92 (1992-) Espinho: Ultras Desnorteados (1990-) , Ultra Passados (années 80) Estoril Praia : Gruppo (années 2000-), Yellow Fury (années 2000), El Charro Boys (années 2000), Fafe : Fighter Boys 95 (1995-) Famalicão: Fama Boys 90 (1990-) Farense: South Side Boys 94 (1994-), Demónios Brancos (1982-1990) , Alma Algarvia (1992-1993), Pujança Moura (1990-1992) Felgueiras : Non Stop Boys (1995-années 2000) , Ultras Invasão (actif), Grupo 1932 (actif) Gil Vicente : Gil Boys (1992/93) , Ultras Pereira 95 (1995-années 2010) Leça: Ultras Leça (disparu) , Ultras Brigada Verde 97 (1997-) Leixões: Ultras Leixões 96 (1996-) Marítimo: Ultras Templarios 95 (1995-) Olhanense: Mosh Side 93 (1993-) Ovarense: Juventude Alvinegra (Années 80), Peste Negra (1995/1998) Portimonense: Os Marafados (Entre 1984 à 1988 et depuis 2015) Porto: Dragões Azuis (?-1986) Super Dragões (1986-) , Colectivo Ultra (1995-) , Movimento Portuense (années 90) , Brigada Azul (années 90), Legion Of Dragon (Années 90) Rio Ave :Death Zone (Années 90), Grupo39 (2021) Salgueiros: Alma Salgueirista 85 (1985-) Sporting : Juventude Leonina (1976-) , Torcida Verde (1984-) Sporting de Braga : Juventude Bracarense (1980-1992) , Comandos Vermelhos (1992-fusion la même année pour former les Ultras Red Boys), Red Skins (1992-fusion la même année pour former les Ultras Red Boys) Ultras Braga (1992-fusion la même année pour former les Ultras Red Boys) Ultras Red Boys Braga 92 (1992-) Ultras Bracara Legion 2003 (2003-) União de Lamas : Papa Tintos 92 (1992-) União de Leiria : Ultra Fantasmas (1994-1997), Ultra Armata (années 2000-) Tirsense : Juve Negra 91 (1991-) Varzim : Brigata Alvi Negra 96 (1996-) Vitória de Guimarães : Juventude Vitoriana (1983-années 90) , Fundadores (1984-années 90), Tempestade Vitoriana (1986-années 90), Legião Vitoriana (1991-années 90), Black & White Boys (1990-années 90) Insane Guys (1994-) , White Angels 99 (1999-), Vimaranes 1128 (2004-) Vitória de Setúbal : Ultras Grupo 1910 (années 2000-)

En Russie

Groupes Ultras en Russie Spartak Moscou : Fratria

En Serbie

Groupes Ultras en Serbie Etoile Rouge de Belgrade : Belgrade Boys (Delije Sever) Partizan Belgrade : Grobari Zemun : Taurunum Boys FK Vojvodina Novi Sad : Firma

En Croatie

Groupes Ultras en Croatie HNK Hajduk Split : KNH Torcida (Torcida Split) NK Dinamo Zagreb : Bad Blue Boys NK Rijeka : Armada Rijeka NK Osijek : Kohorta Osijek HNK Cibalia Vinkovci : Ultrasi Vinkovci NK Varteks Varaždin : White Stones NK Zadar : Tornado Zadar HNK Šibenik : Funcuti NK Marsonia Slavonski Brod : Legija SB NK Istra Pula : Demoni Pula NK Zagreb : White Angels RNK Split : Crveni Đavoli

En Autriche

Groupes Ultras en Autriche Rapid de Vienne : Tornados, Ultras Rapid 1988 Sturm Graz : Brigata Graz 1994

En Slovénie

Groupes Ultras en Slovénie Olimpija Ljubljana : Green Dragons

En Turquie

Groupes Ultras en Turquie Adana Demirspor : Şimşekler Adanaspor : Turbeyler Akhisar Belediyespor : Akigolar MKE Ankaragücü : Gecekondu (1970) Beşiktas : Çarşı (1982) Bucaspor : Buca Fan Club (2008) Bursaspor : Teksas (1999) ; Yeşil İnciler (2008) Çaykur Rizespor : Rotasızlar (2006) Denizlispor : Çamlıklılar (2000) ; Genç Denizlisporlular (2003) ; 57 Gençlik Eskişehirspor : Es-Es Fenerbahçe : Genç Fenerbahçeliler (1998) ; Kill For You (1996) ; 1907 ÜNİFEB (2002) Galatasaray : ultrAslan (2001) Gaziantepspor : Gençlik 27 (1990) Gençlerbirliği : KaraKızıl Giresunspor : Genç Çotanaklar Göztepe : Yalı (1998) Kardemir Karabükspor : Mavi Ateş Karşıyaka : KSK Çarşı (1987) Kasımpaşa : Apaçiler Kayserispor : ÇıLGınLar 38 Kocaelispor : Hodri Meydan (1989) Medical Park Antalyaspor : 07 Gençlik (1981) ; Grup 1966 (2010) Mersin İdman Yurdu : Kırmızı Şimşekler Orduspor : Fidangör (2005) Samsunspor : LazigoLar (1979) ; Söğütlübahçeli Çılgınlar (1984) ; Şirinler (1986) Sakaryaspor : Tatangalar (1990) Sanica Boru Elazığspor : Gençlik 23 (1990) Sivasspor : 1967 Genç Taraftarlar Derneği TKİ Tavşanlı Linyitspor : Neşter ; Murat Gazi Torku Konyaspor : Nalçacılılar (1983) ; 42 Gençlik İstanbul Trabzonspor : Trabzonlu Gençler ; Fırtına Gençlik Zonguldakspor : Ultras Elmas ; Genç Zonguldaklılar

• 
  Tifo de l'ultrAslan qui encourage Galatasaray contre Fenerbahçe
• 
  Le virage des Ultras du Fenerbahçe SK.

À Chypre

Groupes Ultras en Chypre APOEL Nicosie : PAN.SY.FI (APOEL ULTRAS 1979)

En Grèce

Groupes Ultras en Grèce 1966 : Gate 13 (Panathinaikos) 1976 : Gate 4 (PAOK Salonique) 1981 : Gate 7 (Olympiakos le Pirée), Ierolohites (Aris FC) 1982 : Original Gate 21 (AEK Athènes), Gate 1 Monsters (AEL Larissa) 1983 : Panthères (Panionios) 1986 : Snakes 4 (OFI Crete) 1987 : Fentagin Peristeri (Atromitos Football Club) 1988 : Super 3 (Aris FC) 2003 : Krites 4 (OFI Crete) 2007 : Gate 10 (Iraklis Thessalonique) 2009 : Black Army (OFI Crete), Black Warriors (OFI Crete)

Notes et références

Références

Notes

Annexes

Bibliographie

• Sébastien Louis, Le phénomène ultras en Italie : historique du mouvement des groupes de supporters-ultras de 1968 à 2005, Paris, Mare & Martin, 2006, 263 p. (ISBN 2-84934-022-7)
• Sébastien Louis, Ultras. Les autres protagonistes du football, Mare & Martin, 2017
• Patrick Mignon, La violence dans les stades : supporters, ultras & hooligans (étude scientifique de l’INSEP), 1995
• Patrick Mignon, Le match de football : Ethnologie d’une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, 1990 (ISBN 2735106683)
• Nicolas Roumestan, Les supporters de football, Paris, Anthropos / diff. Économica, 1998, 222 p. (ISBN 2-7178-3655-1)
• Philippe Broussard, Génération Supporters, Paris, R. Laffont, 1990, 376 p. (ISBN 2-221-06914-5)
• Ultramarines (collectif), 1987-2007 Ultramarines Virage Sud Bordeaux, 2008
• Commando Ultra 84, Ultras Marseille, l’histoire depuis 1984, 2001
• Brigade Sud Nice, Les gens veulent savoir… Brigade Sud Nice 20 ans de passion ultra, 2005
• Magic Fans, Magic Fans le livre, 2001
• Ultra Boys 90, Ultra Boys 90, 1990-2005, 2005
• Willam Langlois, Les guerriers du samedi soir, 2011 (ISBN 978-1-4477-3948-7)
• Franck Berteau, Le dictionnaire des supporters : côté tribunes, Paris, Stock, novembre 2013 (ISBN 978-2-234-07334-0)
• Sasha Beckermann, « Capos, les yeux dans le dos : «Plus que le foot, c'est la tribune qui me passionne» », lefigaro.fr, 26 novembre 2021

Articles connexes

• Chant de stade
• tifo
• Club de supporteurs

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