Sorgaqtani

Cet article est une ébauche concernant la Mongolie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Sorgaqtani
Sorgaqtani dans un exemplaire du Jami al-tawarikh
de Rashid al-Din, début du XIVe siècle.
Biographie
Naissance
Avant Voir et modifier les données sur Wikidata
Empire mongolVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
GansuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
ᠰᠣᠷᠬᠠᠭᠲᠠᠨᠢ ᠪᠡᠬᠢVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Jakha GambhuVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ibaqa BekiVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
ToluiVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Möngke Khan
Kubilai Khan
Houlagou Khan
Ariq BöqeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sorgaqtani, Sorkhokhtani, Sorghagtani Beki (en mongol cyrillique (Khalkha) : Сорхагтани Бэхи, translittération actuelle de Mongolie : Sorkhagtani bekhi, bekhi étant un titre de noblesse), née vers 1198, morte en 1252, est une princesse kereit.

Nièce de Toghril khan puis belle-fille de Gengis Khan, elle a joué un grand rôle dans l'accession au trône de ses trois fils, les Grands Khans Möngke et Kubilai, et Hulagu, fondateur de l'ilkhanat d'Iran.

Biographie

Sorgaqtani, fille de Jakha Gambhu, est la nièce de Toghril, le roi (Ong Khan) des Kéraïtes, et la petite fille de Cyriacus Buyruk Khan. Elle est de religion chrétienne nestorienne[1]

Elle devient l'épouse principale de Tolui, quatrième fils de Gengis Khan et de son épouse principale, Börte. De ce mariage naissent Möngke, Kubilaï, tous deux grands khans des Mongols, Houlagu, fondateur de la dynastie des khans Houlagides d'Iran, et Ariq Boqa, rival malheureux de son frère Kubilaï.

Elle a une grande influence sur ses fils et sur l'évolution de l'Empire mongol. En 1248, meurt le troisième grand khan, Güyük, fils d'Ögödei, 3e fils de Gengis Khan et de Börte. En 1251, elle contribue à faire élire Möngke au détriment d'autres descendants d'Ögödei. Par la suite, le pouvoir passe aux mains de Kubilai.

Elle favorise les échanges commerciaux et intellectuels[réf. nécessaire].

L'historien Bar-Hebraeus (1226-1286) a écrit à son sujet[2] :

« Si je devais voir parmi la race des femmes une autre femme comme celle-ci, je devrais dire que la race des femmes est de loin supérieure à celle des hommes. »

Notes et références

  1. Grousset 1965, p. 348.
  2. Traduction d'après le texte cité par Weatherford, chapitre 7.

Annexes

Bibliographie

  • René Grousset, L'empire des steppes, Payot, , 620 p. (lire en ligne), p. 339
  • (en) Jack Weatherford, Genghis Khan and the Making of the Modern World, Three River Press/Crown, , 312 p. (ISBN 0-609-61062-7). De larges extraits de ce livre sont en ligne sur le site CSE

Liens externes

  • Généalogie des Gengiskhanides
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • LCCN
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du Moyen Âge
  • icône décorative Portail de la Mongolie
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme
  • icône décorative Portail des chrétiens d’Orient