Psychopathologie cognitive

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

La psychopathologie cognitive est un champ disciplinaire relativement récent. Il revêt un aspect intégratif en mettant en lien la psychologie clinique, la psychologie cognitive, les neurosciences, l'approche expérimentale et s'applique à la psychiatrie et à la neurologie principalement.

Historique

Apparue dans les années 1960, cette approche s'est développée en lien avec les psychothérapies cognitives, et l'étude des processus cognitifs dans différentes pathologies.

Démarche

L'approche consiste à mettre en lien les manifestations cliniques observées chez des patients avec les modèles du fonctionnement cognitif. Par exemple, les troubles de l'interaction rencontrés dans différentes pathologies (schizophrénie, autisme, troubles de l'humeur…) peuvent être reliés à des modèles concernant les fonctions exécutives, ou bien encore le fonctionnement du langage[1].

Émotions

Les émotions constituent un des éléments également très étudié en psychopathologie cognitive. Les troubles émotionnels apparaissent être au cœur de dysfonctionnements et de pathologies psychiatriques. Le fonctionnement émotionnel est ainsi étudié sous l'angle des capacités de reconnaissance, la difficulté de gestion et d'expression, ou bien encore de processus plus élaborés encore, tels que la théorie de l'esprit et l'empathie.

Le fait de parvenir à cibler les processus perturbés constitue une première étape dans les démarches de remédiation cognitive et de rééducation des troubles.

Recherche

La recherche en psychopathologie cognitive vise à comprendre qualitativement et quantitativement les dysfonctionnements cognitifs dans différentes pathologies.

Les travaux et recherches menés par Martial Van der Linden (1951-2019)[2],[3] visent à mieux comprendre la contribution des dysfonctionnements cognitifs au développement des états psychopathologiques[4] tels que la schizophrénie, les troubles obsessionnels-compulsifs ou la dépression. Ses travaux se penchent également sur le fonctionnement et les soubassements cérébraux de la mémoire, et ce via l’exploration de patients cérébrolésés et l'utilisation de méthodes d'imagerie cérébrale. Il s'intéresse aussi aux relations entre mémoire, émotion et identité. Enfin, il développe des méthodes de revalidation des troubles mnésiques ainsi que des méthodes d’intervention psychologique dans le vieillissement cérébral et cognitif problématique.

Technique d'exploration du fonctionnement cérébral

Depuis quelques années, la psychopathologie cognitive a été alimentée par le recours à des techniques d'exploration du fonctionnement cérébral (en ERP, TEP et IRM fonctionnelle notamment), ce qui a participé à l'association de processus déficitaires identifiés, de patterns du fonctionnement cérébral atypiques et de manifestations cliniques.

Références

  1. « Ancienne unité de l'orientation clinique : Unité de Psychopathologie et Neuropsychologie Cognitive (UPNC) », sur Université de Genève, (consulté le ).
  2. Martial Van der Linden, « Professeur ordinaire », sur Université de Genève, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
  3. Senja Stirn, « Hommage à Martial Van der Linden », sur reseaupsychologues.eu, (consulté le ).
  4. (fr + en) Eric Salmon (d) Voir avec Reasonator, Martial Van der Linden (d) Voir avec Reasonator, Rik Vandenberghe (d) Voir avec Reasonator et al., « Recherche empirique d'un substrat neuronal aux processus cognitifs impliqués dans différentes tâches de flexibilité » [« Empirical search for neural correlates of cognitive subcomponents in different shifting tasks »], Revue de neuropsychologie, Londres / Bordeaux, John Libbey Eurotext,‎ , p. 11 à 21 (ISSN 2101-6739, lire en ligne [PDF], consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • [2000] Chrystel Besche-Richard (d) Voir avec Reasonator, La psychopathologie cognitive, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Nodules », , 128 p., 11,5 × 17,6 cm (ISBN 2-13-050578-3 et 978-2-13-050578-5, OCLC 300130602, BNF 37107090, SUDOC 048503460, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité).
  • [2006] Chrystel Besche-Richard (1971-) (dir.) et Catherine Bungener (dir.), Psychopathologies, émotions, neurosciences, Paris, Belin Sup, coll. « Psychologie », , 239 p., 24 cm (ISBN 2-7011-4134-6 et 978-2-7011-4134-3, OCLC 300314442, BNF 40196152, SUDOC 107823217, présentation en ligne).
  • [2008] Martial Van der Linden (1951-2019) (dir.) et Grazia Ceschi (d) Voir avec Reasonator (dir.), Traité de psychopathologie cognitive. Tome 1, bases théoriques, Marseille, Solal / De Boeck Supérieur, coll. « Neuropsychologie », , 195 p., 27 cm (ISBN 2-35327-047-6 et 978-2-35327-047-7, OCLC 494195939, BNF 41270886, SUDOC 12568584X, présentation en ligne).
  • [2008] Salvatore Campanella (d) Voir avec Reasonator (1973-) (dir.), Emmanuel Streel (d) Voir avec Reasonator (dir.), Céline Douillez et Pierre Philippot (1960-) (préf. Henrique Sequeira (d) Voir avec Reasonator), Psychopathologie et neurosciences : Questions actuelles de neurosciences cognitives et affectives, Paris / Bruxelles, Cairn / De Boeck Supérieur, coll. « Neurosciences & cognition » (réimpr. 2012) (1re éd. 2008), 384 p., 24 cm (ISBN 978-2-8041-5899-6 et 978-2-8041-7931-1, OCLC 834837156, DOI 10.3917/dbu.campa.2008.01, SUDOC 164722157, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 1 (« Paradigmes expérimentaux en psychopathologie cognitive des émotions »), p. 17-53.
  • [2009] (en) Jean Decety (1960-) (éd. scientifique) et William Ickes (en) (éd. scientifique), The Social neuroscience of empathy, Cambridge (Massachusetts), MIT Press, coll. « Social neuroscience series » (réimpr. 2011) (1re éd. 2009), 272 p., 24 cm (ISBN 978-0-262-29336-5 et 978-0-262-51599-3, OCLC 498879437, SUDOC 139249028, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité) [(en) Abstract].
  • [2009] Anne Andronikof-Sanglade (d) Voir avec Reasonator (1949-) (éd. scientifique) et Michel Musiol (éd. scientifique), Recherches en psychopathologie clinique et cognitive, Paris, Éd. L'Harmattan, coll. « Psychologie de l'interaction (ISSN 1291-0600) no 25-26 », , 254 p., 22 cm (ISBN 978-2-296-10395-5, OCLC 690396134, SUDOC 144153890, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité).
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la psychologie