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La commune est traversée par la route départementale 764 reliant Sayat au nord et les quartiers nord-ouest de Clermont-Ferrand ; la RD 943 y passe plus à l'ouest (axe menant à Volvic et Pontgibaud). Les départementales 2 (vers Blanzat et Cébazat) et 775 (vers Chanat-la-Mouteyre) intersectent à Nohanent[4].
Entrée par la D 2E.
Entrée par la route en provenance de Sayat.
D 764 vers Sayat et Blanzat.
Transports en commun
Arrêt de bus Place de la Farge.
Elle est également desservie par la ligne 32 du réseau T2C, reliant la place Gaillard (correspondance avec le tramway) à Sayat (une correspondance est aussi possible avec la ligne C). Cette ligne est exploitée par un transporteur indépendant. Le transport à la demande est opérationnel aux heures creuses[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 2 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Statistiques 1991-2020 et records SAYAT_SAPC (63) - alt : 550m, lat : 45°50'22"N, lon : 3°02'42"E Records établis sur la période du 01-03-1993 au 04-01-2024
Source : « Fiche 63417001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Nohanent est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[15] et 273 078 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42 %), zones urbanisées (23,5 %), cultures permanentes (18,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,1 %), prairies (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Histoire
Moyen Âge
Selon Ambroise Tardieu, vers 1070, Ermengarde de Rochedagoux, dame de Sauvagnat et de Nohanent décida de donner ses terres à l'évêque de Clermont. Une guerre entre les hommes de l'évêque et les neveux d'Ermengarde s'ensuivit. L'ultime bataille eut lieu dans la plaine de Mozac et fut remportée par la famille de Rochegadoux qui garda donc ces fiefs. En 1313, Astorg de Nohanent rendit foi et hommage à l'évêque de Clermont. La famille Gayte[Note 3] a possédé une partie de cette seigneurie durant de nombreuses générations. Des bornes au nom des Gayte auraient été découvertes en bordure du village mais il ne semble pas qu'il en ait été fait mention dans des écrits. D'après Chabrol, la possession par eux d'une partie de Nohanent remonterait à 1351 mais il n'en existe aucune trace dans les archives.
Période moderne
Le premier de cette famille de Nohanent dont le fief en comprenait à coup sûr une partie était Yves Gayte en 1523. En 1694, Ignace du Gour partageait la seigneurie avec Antoine Gayte et en 1696, Nohanent était indivis entre trois seigneurs : Gayte, Lebrun et Chabre. Les Lebrun[Note 4] devinrent au cours du XVIIIe siècle les seigneurs à part entière de Nohanent qui passa en 1737, aux Ribeyre par le biais du mariage entre Gabriel de Ribeyre et Marie Lebrun, fille d'Antoine Lebrun, receveur des tailles à Issoire. Leur fils vendit le fief en 1783 à Jean-Paul Chardon, chevalier et seigneur du Ranquet qui en fut le dernier seigneur en 1789[21].
Vue des lavoirs
Au milieu du XIXe siècle, la Bourgeoisie clermontoise ainsi que les curistes de la station thermale de Royat se mirent à produire une forte quantité de linge sale, et les eaux claires de la source Saint-Martial de Nohanent furent canalisées en nombreux lavoirs. La commune fut alors surnommée cité des Lavandières, les lavandières étant le nom donné aux blanchisseuses, en raison de leur utilisation d'essence de lavande pour parfumer le linge. Le village prospéra jusqu'au milieu du XXe siècle, date à laquelle l'arrivée des lave-linge rendit le travail des blanchisseuses obsolète. Enfin, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, Nohanent se rapprochera de Clermont-Ferrand, s'assimilant peu à peu à la banlieue des classes moyennes de la ville. Ce rapprochement fut finalement concrétisé lorsque Nohanent rejoint Clermont Communauté en 1993.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Le maire sortant, Roland Labrandine (liste UG), s'est représenté aux élections municipales de 2014, mais est battu par Laurent Ganet (DVD), qui a obtenu 58,62 % des suffrages exprimés au 1er tour (734 voix sur 1 252 exprimés). 78,08 % des électeurs ont voté (1 286 votants sur 1 647 inscrits)[22].
La commune a changé de canton en mars 2015 à l'occasion des élections départementales : dans le nouveau canton de Cébazat auquel Nohanent fait partie, le binôme Colette Béthune - Flavien Neuvy (Union de la droite), élu[24], a recueilli 56,44 % des voix[25]. Le taux de participation est de 54,54 %[25], plus élevé que dans le canton (51,04 %)[24].
Administration municipale
Le maire sortant, Laurent Ganet, a été réélu au premier tour des élections municipales de 2020, tenu le . Le conseil municipal, réuni en pour élire le maire, a désigné cinq adjoints[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 2 249 habitants[Note 5], en augmentation de 2,46 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 101
1 187
1 208
1 195
1 225
1 331
1 219
1 279
1 336
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 403
1 458
1 493
1 444
1 474
1 360
911
1 002
1 011
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
987
931
936
833
867
864
836
847
912
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
944
1 096
1 452
1 595
1 791
1 796
1 854
1 862
1 878
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
Nohanent accueillait chaque année le festival de musique, Osmose festival, considéré par certains comme « le festival du Puy-de-Dôme ».
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église.
Nohanent compte deux édifices inscrits aux monuments historiques :
une croix, située en bordure du chemin des Côtes, datant du XVIe siècle, classée MH le 11 février 1972[34] ;
le plateau dit des côtes de Clermont, à cheval sur les communes de Blanzat, Clermont-Ferrand et Durtol, datant du deuxième âge du fer, inscrit le 15 décembre 1986[35].
Christian Bouchardy, auteur de livres, de films animaliers et président de la LPO Auvergne[36].
Antoine Jeudy Dugour.Antoine Jeudy Dugour (1766-1840), auteur imprimeur libraire traducteur né à Nohanent, il devint professeur à l'école centrale de la Seine en 1800, puis émigrera en Russie (1804) après avoir fait de mauvaises affaires. Il y devint professeur et bibliothécaire de l'université de Kharkov (1805) et terminera sa carrière en tant que recteur de l'université impériale de Saint-Pétersbourg. Il fut naturalisé en 1812. "Jusqu'en 1839, il publie encore de nombreux ouvrages et essais à caractère historique, sociologique ou ethnographique sur la Russie, parfois sous le pseudonyme "M. de Gouroff". Décédé à Odessa en 1840"[37].
Héraldique
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Nohanent sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Armoiries d'argent à 3 hures de sanglier de sable.
↑Armes : une colombe essorante, fendue en barre et trois étoiles en chef.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Site de la mairie
Autres sources
↑« Prononciation des noms de lieux : prononciation locale française » (consulté le ).
↑« Orthodromie entre Nohanent et Clermont-Ferrand »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906.
↑Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
↑ ab et cCarte de Nohanent sur le site Géoportail de l'IGN.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
↑« Orthodromie entre Nohanent et Sayat », sur fr.distance.to (consulté le ).
↑« Station Météo-France « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
↑« Station Météo-France « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
↑« Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
↑« Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
↑« Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
↑« Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
↑« Unité urbaine 2020 de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
↑« Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
↑Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
↑« CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
↑Grand Dictionnaire Historique du Département du Puy-de-Dôme d'Ambroise Tardieu.
↑« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
↑« Résultats des élections européennes 2014 », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
↑ a et b« Résultats des élections départementales 2015 - canton de Cébazat », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
↑ a et b« Résultats des élections départementales 2015 », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
↑ a et b« Laurent Ganet réélu à Nohanent (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
↑« La Chronique de l'Oppidum. Numéro 96 mars 2015. », Association pour la sauvegarde des Côtes de Clermont-Chanturgue.
↑« Liste des Maires du Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
↑« GANET LAURENT »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
↑Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
↑« Croix située en bordure du chemin des Côtes », notice no PA00092218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
↑« Plateau dit des Côtes de Clermont (également sur communes de Blanzat, Clermont-Ferrand et Durtol) », notice no PA00092498, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
↑« Nouvelle gouvernance pour la LPO en Auvergne | La Ligue pour la Protection des Oiseaux Auvergne », sur lpo-auvergne.org (consulté le ).