Mohamed Belhaj Amor
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Naissance | ![]() Sahline Moôtmar (d) ![]() |
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Décès | ![]() |
Nationalité | tunisienne ![]() |
Activité |
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Mohamed Belhaj Amor (محمد بالحاج عمر), né en 1934 à Moôtmar[1] et mort le [2], est un homme politique tunisien.
Biographie
Titulaire d'un diplôme d'ingénieur agronome, il entre au ministère de l'Agriculture après l'indépendance[1]. En 1969, après la destitution du ministre Ahmed Ben Salah, il quitte son poste puis prend la tête du Groupe interprofessionnel des agrumes et fruits en 1973[1]. Quatre ans plus tard, il est détenu avec une vingtaine d'autres membres du Mouvement de l'unité populaire, parti fondé par Ben Salah mais non reconnu par les autorités ; il passe alors deux ans en prison[1]. Après sa sortie, il rompt en 1981 avec Ben Salah en raison de divergences entre les deux hommes[1].
En 1982, il fonde le Parti de l'unité populaire, reconnu par les autorités le [1]. Il exerce la fonction de secrétaire général, avant d'être remplacé le par Mohamed Bouchiha lors de la réunion du Conseil central du parti[3].
Lors de l'élection présidentielle du 24 octobre 1999, la première élection présidentielle pluraliste de l'histoire du pays, Belhaj Amor se présente et recueille 0,31 % des suffrages, soit un total de 10 594 voix en sa faveur[4]. La loi constitutionnelle votée en juin 1999 lui avait permis de se présenter à cette élection. Pour Abdelhak Azzouzi, la loi a cependant été « aménagée de telle sorte que les candidats qui se présenteront seront jugés acceptables par le président de la République »[5].
Mohamed Belhaj Amor meurt le à l'âge de 82 ans. Il est inhumé le lendemain dans son village natal de Moôtmar[2].
Références
- ↑ a b c d e et f (es) Leopoldo García García, « Túnez: elecciones presidenciales y legislativas », Boletín de Información, no 263, , p. 69
- ↑ a et b « Décès de l’homme politique Mohamed Belhadj Amor », sur kapitalis.com, (consulté le )
- ↑ Jeune Afrique, numéros 2035 à 2038, Paris, Jeune Afrique, (lire en ligne), p. 12
- ↑ Samir Gharbi, « Radiographie d'une élection », sur jeuneafrique.com,
- ↑ Abdelhak Azzouzi, Autoritarisme et aléas de la transition démocratique dans les pays du Maghreb, éd. L'Harmattan, Paris, 2006, p. 326 (ISBN 9782296016514)
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