Louis Dodéro

Louis Dodéro
Naissance
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GênesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Six-Fours-les-PlagesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PhotographeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Dodéro, né le à Gênes (Italie)[1] et mort le à Six-Fours-les-Plages[2], est un photographe et opticien français d'origine italienne, actif à Marseille dans les années 1850.

Un précurseur du portrait carte-de-visite

Louis Dodéro produisit des portraits photographiques au format dit carte de visite avant André Adolphe Eugène Disdéri, qui lui, inventa le procédé multi-objectifs[3].

Dans un article de La Lumière du , Francis Wey, écrivain et critique de photographie, relate comment Dodéro eut l’idée de mettre une petite photographie sur une carte de visite, ce qui permet « au lieu de son nom, [d’avoir] son portrait sur ses cartes de visite »[4]. Dès 1851, Dodero a également l’intuition que ce format réduit de photographie d'identité peut servir pour les documents officiels comme le passeport ou le permis de chasse[5].

Mais c’est à Disdéri qu’on doit le développement commercial à grande échelle du portrait au format carte-de-visite, pour lequel il dépose un brevet en 1854, car il réussit à produire jusqu'à huit clichés identiques ou avec des poses différentes sur un même support (plaque de verre au collodion), n'ayant donc plus qu'a sensibiliser une seule plaque négative et a ne préparer qu'une seule feuille de papier albuminé pour réaliser son tirage, réduisant d'autant les coûts de production.

Famille

Le , Louis Dodéro épouse à Marseille Victoire Marie Blanche Cassien (1838-?), la fille du lithographe et photographe Victor Cassien et de Virginie Ravanat, la sœur du peintre Théodore Ravanat[1].

Actualité

En , un daguerréotype quart-de-plaque réalisé par Dodéro a été vendu 28 000 euros dans une enchère, soit au triple de son estimation. Cette image représentait un « Homme au chevet d’un homme mort ». L’enchère est particulièrement remarquable, car à cette époque, la cote courante d’un daguerréotype tournait plutôt autour de la centaine d’euros[6]. Un daguerréotype présentant une personne décédée (photographie post-mortem) est très rare en daguerréotypie, d'où son prix remarquable.

Notes et références

  1. a et b Archives des Bouches-du-Rhône, commune de Marseille, acte de mariage no 118, année 1857 (consulté le 25 novembre 2014)
  2. Archives du Var, commune de Six-Fours-les-Plages, acte de décès no 64, année 1902 (page 274/279)
  3. CARTE-DE-VISITE photography, in Leggat Robert, A History of Photography, from its beginnings till the 1920s, 1995. Page vue le 8 juin 2009.
  4. Sagne J. (1984), p. 57.
  5. Sagne J. (1984), p. 164.
  6. La Gazette de l'Hôtel Drouot, Best of des enchères - Photographie, paragraphe « Une vision de la mort ». Page vue le 8 juin 2009.

Bibliographie

  • Jean Sagne, L'atelier du photographe (1840-1940), Collection Histoire des hommes, Presses de la Renaissance, 1984 (ISBN 2856162886).

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