Joseph Guardo

Joseph Guardo
Les bas-reliefs Art déco du cinéma Le Château
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
FloridiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Sicile
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
www.art-josephguardo.caVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Joseph Guardo est un sculpteur et peintre né à Floridia en Sicile en 1901 et décédé à Montréal le 14 juillet 1978. Après avoir déménagé à Montréal en 1926, il y occupe deux ateliers, sur le boulevard Saint-Laurent puis sur la rue Rachel (qui abrite la galerie Graff entre 1980 et 2016)[1]. Jusqu’en 1970, il réalise de statues, de bas-reliefs, de monuments funéraires, en plus de médaillons, linteaux et chapiteaux, mais également des murales réalisées en peinture et d’autres en carreaux de céramique émaillée. Il travaille avec divers matériaux : bronze, bois, marbre et pierre, ainsi que peinture et céramique[2].

Au cours de sa carrière, Guardo se consacre principalement à l'art chrétien surtout dans la région de Montréal. Il réalise des bas-reliefs pour la maison mère de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne en 1942, ainsi que plusieurs statues et tableaux pour l'Oratoire-Saint-Joseph au début des années 1950. En 1952 il réalise une grande murale de 36 pieds de haut à l'église Saint-Louis-de-France qui dépeignait le couronnement du jeune roi Louis IX devant la cathédrale Notre-Dame, et qui est détruite avec cette église en 2011 malgré les efforts pour le préserver[1],[3]. En 1959 et 1960, il sculpte les statues de Marguerite Bourgeoys et de Marguerite d'Youville pour la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. À l'extérieur de Montréal, il crée deux peintures pour l'église de Saint-Jude en 1956. Il effectue aussi des travaux de sculpture pour le monastère des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe de 1947 à 1960 et pour le Sanctuaire du Sacré-Cœur de Beauvoir à Sherbrooke de 1958 à 1969[4].

Guardo produit également l'ornementation style Art déco pour une clientèle laïque. Au début des années 1930, il conçoit de nombreux écussons et armoiries. À Montréal, il réalise les sculptures du cinéma Monkland (1929-1930), les bas-reliefs de la façade du cinéma Le Château (1931) la décoration de la façade de l'édifice du jardin botanique (1932-1939)[5] et les bas-reliefs au Centre communautaire Notre-Dame à Sorel-Tracy. Il exécute aussi divers travaux de sculpture extérieure pour des écoles, des appartements, des édifices publics et des cimetières[2],[4].

Références

  1. a et b Kevin Cohalan, « L’héritage mis au rancart : Une oeuvre disparue à jamais », La Société d’histoire et de généalogie du Plateau-Mont-Royal,‎ hiver 2011-2012, p. 8-9 (lire en ligne)
  2. a et b « Joseph Guardo », sur Art Public Montréal (consulté le )
  3. Isabelle Paré, « Patrimoine religieux - Une monumentale murale de Joseph Guardo a été détruite au début de 2011 », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. a et b « Guardo, Joseph », sur Répertoire du patrimoine culturel au Québec
  5. « 80 ans d'histoire et d'archives au Jardin botanique de Montréal : Album photo de la construction et les débuts du Jardin botanique de Montréal [Jardin botanique de Montréal] », sur www2.ville.montreal.qc.ca (consulté le )

Liens externes

  • Site officiel
  • icône décorative Portail de la sculpture
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail de la Sicile
  • icône décorative Portail de Montréal
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail de l’architecture chrétienne