Jean Ruzé d'Effiat

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ou cette section provient essentiellement de Histoire géologique, archéologique et pittoresque du Mont Saint-Michel (1843), ou de la recopie de cette source, en partie ou en totalité. Cette source est dans le domaine public, mais elle peut être trop ancienne ou peu objective ().

Améliorez la pertinence et la neutralité de l’article à l'aide de sources plus récentes.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Ruzé.

Jean Ruzé d'Effiat
Fonctions
Abbé du Mont Saint-Michel
-
Henri II de Lorraine-Guise
In commendam
Basilique Saint-Sernin de Toulouse
-
François Sanguin de Livry (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Arsenal de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Fratrie
Autres informations
Ordre religieux

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le Mont Saint-Michel.

Jean Coiffier de Ruzé d’Effiat, né en 1622 et mort le au château de l’Arsenal, est un religieux français, quarante-troisième abbé du Mont Saint-Michel, de 1641 à 1643 il est également commendataire de Saint-Sernin de Toulouse de 1640 à sa mort.

Biographie

Article connexe : famille Ruzé.

Jean Ruzé d'Effiat est le fils d'Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat (1581-1632), écuyer de Louis XIII, futur maréchal de France (1631) et de Marie de Fourcy, son épouse. Il est le frère cadet de Cinq Mars et l'oncle du dernier marquis d'Effiat.

La disgrâce du duc de Lorraine, précédent abbé, et la discussion armée dont elle fut suivie, atteignit de son contrecoup la tranquillité du couvent du Mont Saint-Michel. Cinq-Mars, alors favori du roi Louis XIII, obtint, par son influence sur l’esprit du roi, la commande de ce monastère pour son frère Jean, prieur de Longjumeau, de Saint-Saturnin-de-Toulouse, et des Trois-Fontaines.

L’espérance d’une réconciliation entre l’ancien titulaire et son souverain, détermina le pape à retarder la préconisation de ce nouvel abbé. D’Effiat ne se saisit pas moins de l’administration du temporel de la communauté. Sans attendre les bulles du pape, il fit publier à son de trompe, dans les localités voisines, la location de l’abbaye du Mont Saint-Michel, compris la baronnie d’Ardevon. Le sieur Roussel, docteur en médecine, s’en porta fermier.

Ces faits provoquèrent d’ardentes protestations de la part du monastère. Les religieux réclamèrent, d’abord inutilement, que les dépenses qu’ils avaient faites pour l’amélioration et le développement de la baronnie d’Ardevon, et dont le chiffre s’élevait à 15 000 livres, leur fussent au moins restituées.

Plusieurs contestations judiciaires éclatèrent alors entre les moines et leur abbé, ou ses agents. La disgrâce de Cinq-Mars, dans laquelle se trouvèrent enveloppés ceux qu’il avait élevés par son crédit, en hâta le terme et en détermina l’issue. Ruzé d’Effiat, révoqué de cette abbaye, dont il n’avait pas même reçu l’investiture pontificale, se retira dans l’un des monastères dont il était précédemment investi.

Roussel fut contraint de renoncer à ses jouissances ; le sieur François Robert de Hemye, intendant de l’abbé, ne put même conjurer sa révocation par le zèle qu’il mit à poursuivre l’exécution des réparations aux bâtiments monastiques, ordonnées par arrêt de justice. La somme de 14 000 livres, qui lui fut accordée le , sur requête, pour la continuation des deux piliers de la tour du côté de l’autel, et d’un autre pilier de la Grande-Salle, travaux auxquels il avait déjà consacré 4 000 livres, fut employée par le sieur de Saint-Gilles, qui lui fut donné pour successeur.

Son cœur a été inhumé à Chilly[1].

Références

  1. Henri Allorge, « Note sur les pierres tombales de Chillly-Mazarin », Commission des antiquités et arts du département de Seine-et-Oise, vol. 33,‎ , p. 85-89 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Fulgence Girard, Histoire géologique, archéologique et pittoresque du Mont Saint-Michel au péril de la mer, Avranches, E. Tostain, , 376 p. (lire en ligne), p. 325-327. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
v · m
  • icône décorative Portail du monachisme
  • icône décorative Portail de la Normandie
  • icône décorative Portail de la France du Grand Siècle