Harry Stengritt

Cet article est une ébauche concernant une personnalité allemande et le nazisme.

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Harry Stengritt
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Biographie
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
OberscharführerVoir et modifier les données sur Wikidata
Condamnation
Peine de mortVoir et modifier les données sur Wikidata

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Harry Stengritt est un membre de la Sicherheitsdienst, le service de renseignements de la SS, à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’Oberscharführer Stengritt est un collaborateur de Klaus Barbie, qui a participé à l'arrestation de Jean Moulin à Caluire. Il est interrogé sur les conditions de celle-ci le , à Stuttgart. Il est de nouveau entendu à Paris le . Il déclare que l'évasion de Hardy ne s'est faite qu'avec la complicité de Barbie.

Présenté comme témoin à charge au second procès contre Hardy, son témoignage contribue à l'acquittement, car il explique que la police française lui a presque dicté son premier témoignage. Selon Pierre Péan (La Diabolique de Caluire, Paris, Fayard, 1999), Stengritt et Hardy se sont concertés avant le procès et Stengritt aurait accepté de livrer un faux témoignage contre une promesse d'aide si Hardy était acquitté. Lydie Bastien aurait été sa maîtresse avant d'être celle de Hardy[1].

Malgré les garanties avancées pour sa venue à Paris, il est condamné à mort, mais gracié après 15 ans de prison[2].

Notes et références

  1. « La «diabolique» qui a fait tomber Jean Moulin », NouvelObs.com, (consulté le ).
  2. « Barbie et nos services », Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale (consulté le ).
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