Clarkia pulchella

Clarkia pulchella
Description de l'image Clarkia pulchella.jpg.
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Myrtales
Famille Onagraceae
Genre Clarkia

Espèce

Clarkia pulchella
Pursh, 1813[1]

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
Ordre Myrtales
Famille Onagraceae

Clarkia pulchella est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Onagracées, et l'espèce type du genre Clarkia.

Histoire

Clarkia pulchella, peinture de Frederick Pursh.

La plante est découverte par Meriwether Lewis près de Kamiah (Idaho) durant l'expédition Lewis et Clark (1804-1806), et ramenée parmi d'autres spécimens botaniques. Elle est décrite par Clark le , puis par Lewis dans son journal de voyage.

La plante est classée en 1814 par Frederick Traugott Pursh, et nommée Clarckia pulchella en l'honneur de Clark (par ailleurs, l'épithète pulchella signifie « jolie, charmante »). C'est la première espèce connue du genre, créé à cette occasion (et plus tard renommé Clarkia).

Caractéristiques

Clarkia pulchella.

Clarkia pulchella est une plante herbacée vivace, haute de 10 à 50 cm. Son port est dressé, elle est ramifiée ou non, et couverte de poils courts.

Les feuilles alternent le long de la tige. Longues de 2 à 7 cm environ, elles sont lancéolées ou en forme de cuillère, et parfois finement dentelées.

Les fleurs, de couleur lavande à violet clair, ont quatre lobes fusionnés à la base. Chaque lobe est à son tour trilobé avec le lobe médian plus large que les deux autres[2],[3],[4].

Habitat

On trouve Clarkia pulchella dans le Nord-Ouest Pacifique, principalement à l'est de la chaîne des Cascades, dans l'État de Washington, l'Oregon, l'Idaho, la marge sud de la Colombie-Britannique et l'extrême ouest du Montana. Elle occupe une large gamme d'altitudes mais se trouve le plus couramment entre 610 et 1 520 m. Son habitat est souvent forestier, rocheux, herbeux ou perturbé[5],[6].

Renommée

Clarkia pulchella est connue pour l'utilisation de ses grains de pollen par le botaniste Robert Brown, qui a découvert en 1827 le mouvement spontané de ces particules (en suspension dans un liquide), appelé par la suite mouvement brownien. Brown a utilisé ces grains de pollen parce qu'ils contenaient des particules oblongues, de 6 à 8 µm de longueur. L'objectif de sa recherche était qu'il croyait pouvoir suivre leur progression durant la fertilisation.

Clarkia pulchella est également connue pour son utilisation par Newman et Pilson dans leur démonstration de la relation entre le changement génétique et la survie d'une population.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Clarkia pulchella » (voir la liste des auteurs).
  1. IPNI. International Plant Names Index. Published on the Internet http://www.ipni.org, The Royal Botanic Gardens, Kew, Harvard University Herbaria & Libraries and Australian National Botanic Gardens., consulté le 13 juillet 2020
  2. (en) « Clarkia pulchella », sur E-Flora BC: Electronic Atlas of the Plants of British Columbia eflora.bc.ca., Lab for Advanced Spatial Analysis, Department of Geography, University of British Columbia, Vancouver, (consulté le ).
  3. (en) « Clarkia pulchella », sur WTU Herbarium Image Collection, Burke Museum, University of Washington, (consulté le ).
  4. (en) « Clarkia pulchella », sur in Jepson Flora Project (eds.) Jepson eFlora, Jepson Herbarium; University of California, Berkeley, .
  5. (en) Steven. K. Sullivan, « Clarkia pulchella », sur Wildflower Search, (consulté le ).
  6. (en) USDA, NRCS., « Clarkia pulchella », sur The PLANTS Database, National Plant Data Team, Greensboro, NC 27401-4901 USA, (consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Clarkia pulchella, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Brown, R. 1828. A brief account of microscopical observations, made in the months of June, July, and August, 1827 on the particles contained in the pollen of plants; and on the general existence of active molecules in organic and inorganic bodies. Privately printed. Reprinted in Edin. New Phil. J. 1828, 5, 358-371.
  • The Journals of the Lewis and Clark Expedition. 2005. U of Nebraska Press / U of Nebraska-Lincoln Libraries-Electronic Text Center. 5 October 2005.
  • Frederick Pursh, (1814). Flora Americae Septentrionalis: or, A Systematic Arrangement and Description of the Plants of North America, Vol. 1.
  • Philip A. Munz and C. Leo Hitchcock, (1929). A Study of the Genus Clarkia, with Special Reference to Its Relationship to Godetia, Bulletin of the Torrey Botanical Club, Vol. 56, No. 4 pp. 181–197.
  • E. Small, I. J. Bassett, C. W. Crompton and H. Lewis, Pollen Phylogeny in Clarkia, Taxon, Vol. 20, No. 5/6 (Nov., 1971), pp. 739–746.
  • Robert M. Mazo, Brownian Motion: Fluctuations, Dynamics, and Applications, Oxford University Press, 2002, (ISBN 978-0-19-851567-8)
  • Newman, D. and Pilson, D. (1997) Increased probability of extinction due to decreased genetic effective population size: experimental populations of Clarkia pulchella. Evolution 51: 354-362.
  • Pearle, P., Collett, B., Bart, K., Bilderback, D., Newman, D., and Samuels, S. (2010) What Brown saw and you can too. Am. J. Phys. 78: 1278-1289. See also this site

Liens externes

  • (en) Référence IPNI : Clarkia pulchella
  • (en) Référence NCBI : Clarkia pulchella (taxons inclus)
  • (fr + en) Référence EOL : Clarkia pulchella Pursh
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