Charles Ford


Cet article est une ébauche concernant un écrivain, un historien belge et le cinéma.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Ford (homonymie).

Charles Ford
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
AnversVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
13e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Charles Marie Joseph Ford
Nationalités
belge
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Distinctions
Prix Juteau-Duvigneaux ()
Prix Marie-Eugène-Simon-Henri-Martin ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles Ford est un écrivain franco-belge, historien du cinéma, journaliste, producteur de radio et de télévision, né à Anvers le et mort à Paris 13e le .

Biographie

Charles Marie Joseph Ford naît à Anvers en Belgique le 14 mai 1908[1].

On doit notamment à Charles Ford Histoire encyclopédique du cinéma (avec René Jeanne, 1947), Histoire populaire du cinéma (1955), Histoire illustrée du cinéma (1966), Femmes cinéastes ou le triomphe de la volonté (1972), Histoire moderne du cinéma (1987), et de nombreux ouvrages sur le cinéma et les cinéastes.

Il est membre du jury présidé par le cinéaste américain Robert Aldrich à la Berlinale 1959.

L’Académie française lui décerne le prix Juteau-Duvigneaux en 1954 pour son ouvrage Le cinéma au service de la foi. Et avec René Jeanne, il reçoit le prix Marie-Eugène-Simon-Henri-Martin de la même Académie française en 1970 pour leur ouvrage Paris vu par le Cinéma.

Il est également l'auteur d'une biographie de la cinéaste allemande Leni Riefenstahl[2].

Rappelant que Charles Ford était un « homme de droite et ne s'en cachait pas », Marcel Martin écrit : « Habité par le démon de la chasse aux sorcières à l'époque de la guerre froide, il avait subodoré des relents de subversion communiste dans l'activité de certaines organisations professionnelles comme l'Association de la critique, un temps présidée par Georges Sadoul, et la FIPRESCI, contre laquelle il avait fondé une concurrente fantomatique, l'Unicrit »[3].

Notes et références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Leni Riefenstahl, La Table Ronde, 1978
  3. La Revue du cinéma, n° 457, février 1990, p. 13

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Charles Ford
  • Ouvrages
  • icône décorative Portail du cinéma
  • icône décorative Portail de l’historiographie
  • icône décorative Portail de la Belgique
  • icône décorative Portail de la France