Augustin Cavalier

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Augustin Cavalier
Fonctions
Maire de Nîmes
-
Casimir de Vallongue
Procureur général
Cour d'appel de Nîmes
-
Charles de Bernard (d)
Biographie
Naissance
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Nom de naissance
Augustin Antoine CavalierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, magistratVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Antoine Cavalier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Almir Cavalier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie du Gard (1801-1829)

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Augustin-Antoine Cavalier est un magistrat et homme politique français.

Biographie

Né le à Bez[1], Augustin-Antoine Cavalier fait ses débuts comme avocat à Toulouse[2]. Lors de la Révolution, il émigre en Espagne[2].

Revenu en France sous le Directoire, il est élu à l'Académie du Gard en 1801[3]. Il est procureur général près la cour impériale de Nîmes[2] de sa fondation en 1804, jusqu'en 1816.

Alors propriétaire[4] et connu pour ses opinions royalistes constitutionnelles, il est nommé maire de Nîmes le [2]. Il poursuit l'aménagement de la ville engagé par ses prédécesseurs, en se chargeant du reboisement des jardins de la Fontaine, qu'il transforme en une « forêt verdoyante » et dote en outre d'un bélier hydraulique[2]. Il protège la tour Magne par une grille de fer, et perce le cours Neuf où il fait planter une allée d'arbres[2]. Il fait encore aplanir les boulevards[2].

Il installe une école gratuite pour les filles, ainsi qu'une autre, de dessin[2]. L'un des premiers édiles à s'intéresser à la politique culturelle, il fait l'acquisition d'une salle de spectacles[2]. Il fait souscrire la municipalité à des revues savantes comme les Annales de l'industrie, pour que les nîmois puissent s'informer des avancées scientifiques[2]. Il fait restaurer les gradins des arènes et détruire les maisons entourant la maison Carrée[2].

En , il donne cependant sa démission pour raisons de santé[2]. Il meurt en 1847[1].

Décoration

Références

  1. a b et c « Cote LH/454/37 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. a b c d e f g h i j k et l Pavicevic 2012.
  3. https://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls
  4. Roland Andréani (dir.), Nouvelle histoire de Nîmes, Toulouse, Privat, 2005, p. 285 (ISBN 2-7089-8340-7).

Annexes

Bibliographie

  • « Cavalier (Augustin) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 138-141.
  • Nicolas Pavicevic, « Cavalier », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 52-53.

Liens externes

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