Arthur Z'ahidi Ngoma

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Arthur Z'ahidi Ngoma
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Fonction
Vice-président de la république démocratique du Congo
-
Biographie
Naissance
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Kalima (Congo belge)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Le ChesnayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université d'Orléans (licence en droit) (jusqu'en )
Université Paris-Sorbonne (doctorat en droit (en)) (jusqu'en )
Université LovaniumVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique

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Arthur Z'ahidi Ngoma, né le à Kalima, province du Maniema et mort le au Chesnay[1],[2], est un homme politique congolais. Il a été l'un des quatre vice-présidents pendant la période de transition de la république démocratique du Congo (2003-2007), chargé des affaires sociales et culturelles[3],[4].

Biographie

Arthur Z'ahidi Ngoma alors qu'il est étudiant à l’université Lovanium de Kinshasa, rentre en résistance contre le régime de Mobutu. Le , il prend part à l’organisation des manifestations estudiantines, réprimées par le régime, où environ 180 étudiants furent tués[4]. Cela lui a valu l’arrestation dans le camp militaire Lieutenant Kokolo de Kinshasa, suivi de son évasion en France où il poursuit ses études universitaires[4],[5].

En 1976, Arthur Z'ahidi Ngoma obtient une Licence en droit de la faculté de droit et des sciences économiques de l’université d’Orléans[4].

En 1978, Arthur Z'ahidi Ngoma devient fonctionnaire de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris[4]. Il sera où il a assumé notamment les fonctions de Responsable de programme mondial de l’UNESCO concernant la Paix, le Désarmement, la Recherche et l’Éducation en Droit international public.

En 1981, il obtient un doctorat d’État en droit de l’université Paris I Panthéon Sorbonne[4]. Lauréat des universités françaises, Arthur Z'ahidi Ngoma a fait plusieurs recherches en Droit international public, Droit international économique, Droit financier et monétaire international, notamment : la sécurité par le désarmement ; le droit de créer, droit fondamental de l’homme ; le droit international des solidarités Nord-Sud ; militarisme ; militarisation et développement.

En 1994, il créé le mouvement politique Forces du Futur, dont il est le Président national[5].

Le , Arthur Z'ahidi Ngoma est arrêté avec une dizaines de ses partisans lors d'une conférence de presse organisé à partir de son domicile alors que toute activité politique est interdite par le régime de Laurent-Désiré Kabila[6]. Il est dans un premier temps incarcéré à la prison de Makala à Kinshasa, puis déporté au Katanga à Likasi, à la prison de haute sécurité de Buluwo, dont il s'évade le [4],[5],[7]. Il est recapturé et se voit condamné à mort, la peine fut commuée en condamnation avec sursis, grâce à l’intervention du Parlement européen et de personnalités européennes. Son emprisonnement a entraîné la rupture de la coopération entre l’UNESCO et la République démocratique du Congo en 1998[8]. Poursuivant son combat contre le nouveau régime instauré par l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), Arthur Z'ahidi Ngoma s’est engagé dans la rébellion initiée par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), mais quatre mois après, il s'en est séparé. Il a ensuite créé en janvier 1999 à Bruxelles l’Union des Congolais pour la Paix (UCP) avec pour objectif faire comprendre et défendre l’impératif du dialogue entre Congolais. Il a entrepris de consulter à cet effet des forces politiques significatives du pays dont le président Kabila, auquel il a proposé la médiation de Communauté de Sant'Egidio, en la personne du Révérend Don Mateo. Ainsi avait commencé le dialogue entre Congolais, qui fut entrepris dans le cadre des accords de Lusaka conclu entre les belligérants le [9].

Président des États généraux de l’opposition, une structure politique réunissant 25 plates-formes politiques du pays, Arthur Z'ahidi Ngoma a préparé le dialogue entre Congolais.

Après ce dialogue, Arthur Z'ahidi Ngoma fut élu par sa composante opposition politique vice-président de la République aux côtés de trois autres vice-présidents issus des composantes belligérantes en 2003-2007.

Président du Regroupement politique Camp de la Patrie.

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Trésor Kibangula, « Arthur Z’ahidi Ngoma, ancien vice-président de la RD Congo, est mort à Paris », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  3. Agence France Presse, « L'ancien vice-président congolais Arthur Z'ahidi Ngoma est décédé », sur La Libre Belgique, (consulté le )
  4. a b c d e f et g « Z’ahidi Ngoma : l’homme et son parcours » Accès libre, sur Radio Okapi, (consulté le )
  5. a b et c « L'opposant Arthur Z'Ahidi Ngoma, de l'ONU à la vice-présidence » Accès libre, sur La Libre Belgique, (consulté le )
  6. « Un cheminement uncertain : transition et violations des droits de l'homme au Congo » Accès libre, sur Human Rights Watch (consulté le )
  7. François Ngolet 2011, p. 9.
  8. « IRIN Update 399 for 18-20 April 98.4.20 » Accès libre, sur Université de Pennsylvanie - African studies center, (consulté le )
  9. « RFI - Les accords de Lusaka » Accès libre, sur Radio France Internationale, (consulté le )

Bibliographie

  • (en) François Ngolet, Crisis in the Congo : the rise and fall of Laurent Kabila, New York, Palgrave Macmillan, , 314 p. (ISBN 9781403975751, lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

  • RFI, 2003, à propos de l'élection du vice-Président pour l'opposition politique
  • [PDF] Rapport Amnesty international 1998, arrestation par Mzee Kabila
  • Interview 2005
  • Septembre 2008, interview
  • L'affaire Z'Ahidi Ngoma et ses suites, Le Soft en ligne (journal pro-pouvoir et pro-Rwanda à Kinshasa), février 1999
  • Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), Afrique-Express, no 223, 21 février 2001
  • 23 août 2004
  • Propos recueillis lors de l'expulsion en 2007 de la maison devenue Résidence officielle de la Primature
  • Site de son parti politique
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