Alba-la-Romaine
Pour les articles homonymes, voir Alba.
Alba-la-Romaine | |||||
Le château d'Alba-la-Romaine. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron | ||||
Maire Mandat | Pierre Laulagnet 2020-2026 | ||||
Code postal | 07400 | ||||
Code commune | 07005 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Albains | ||||
Population municipale | 1 513 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 20″ nord, 4° 35′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 554 m | ||||
Superficie | 30,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Berg-Helvie | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | alba-la-romaine.fr | ||||
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Alba-la-Romaine est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Son origine remonte à l'Antiquité, dont elle a gardé des vestiges que l'on peut découvrir aujourd'hui sur le site archéologique du village.
Géographie
Situation et description
Située dans la partie méridionale du territoire de l'Ardèche, au sein de la communauté de communes Ardèche Rhône Coiron, entre Aubenas et Montélimar, la commune, à l'aspect fortement rural, abrite des vestiges de la ville romaine ainsi qu'un petit bourg médiéval.
Communes limitrophes
Saint-Jean-le-Centenier | Saint-Pons / Sceautres | Aubignas | ||
Villeneuve-de-Berg | N | Le Teil | ||
O Alba-la-Romaine E | ||||
S | ||||
Saint-Andéol-de-Berg | Valvignères / Saint-Thomé |
Géologie et relief
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat de l'Ardèche.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 002 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,8 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,3 | 4 | 6,6 | 10,4 | 14,1 | 16,3 | 15,9 | 12,5 | 9,2 | 4,8 | 1,9 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 6 | 9,6 | 12,6 | 16,6 | 20,7 | 23,2 | 22,9 | 18,5 | 14 | 8,8 | 5,6 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 9 | 10,7 | 15,3 | 18,6 | 22,9 | 27,2 | 30,1 | 29,8 | 24,5 | 18,8 | 12,7 | 9,3 | 19,1 |
Record de froid (°C) date du record | −14,1 07.01.1985 | −10,5 10.02.1986 | −11 02.03.05 | −2,8 08.04.21 | −0,5 06.05.1982 | 4,4 04.06.1984 | 7,4 12.07.1993 | 6,5 30.08.1986 | 3 30.09.1995 | −3 26.10.03 | −8,9 23.11.1998 | −8,5 20.12.07 | −14,1 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 19,5 31.01.20 | 23 23.02.20 | 26,8 25.03.1994 | 30,6 21.04.18 | 34,5 22.05.22 | 40,7 27.06.19 | 39,6 24.07.19 | 41,6 13.08.03 | 34,9 03.09.05 | 30,1 09.10.23 | 23,6 07.11.13 | 20,2 31.12.21 | 41,6 2003 |
Précipitations (mm) | 82,9 | 49,9 | 59,5 | 81,7 | 92,3 | 58,2 | 55,7 | 59,6 | 130,2 | 146,3 | 151,8 | 75,7 | 1 043,8 |
Hydrographie
La ville est traversée par l'Escoutay, une petite rivière qui rejoint la rive droite du Rhône à Viviers.
Voies de communication
Le territoire communal est situé à la jonction de la route nationale 102 (RN 102) qui relie l'autoroute A75 à la RN 7 et l'A7, à Montélimar, et de l'ancien tracé de la RN 102 devenu RD 107 la reliant à Viviers.
Lieux-dits, hameaux et écarts
Urbanisme
Typologie
Alba-la-Romaine est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].
La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,9 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune d'Alba-la-Romaine est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Historique des dénominations
À l'époque romaine, la ville, capitale des Helviens, se nomme Alba Helviorum ; le nom évolue en Alpibus (ablatif pluriel de Alps) en latin vulgaire pour devenir Aps au Moyen Âge (perte du l).
Le nom historique d'Alba lui est restitué en 1904. La dénomination actuelle d'Alba-la-Romaine a été officialisée par décret du (publié au Journal officiel le ) et a pris effet le .
Étymologie
Alba est un nom d'origine préceltique[14] apparenté à *Alp-[15] et désignant une colline, place forte ou ville[14]. Cette racine se retrouve dans différents noms de lieux ou de rivières comme : Albanie, Albi, Albion, L'Albenc, Alba> Aube, Aubenas[15]… Ce nom désigne généralement un lieu placé soit sur une montagne, soit au pied des montagnes, ce qui pourrait être le cas pour « Alba des Helviens »[16]. Mais la ville actuelle peut aussi avoir tiré son nom d'un oppidum voisin, probable sur le plateau de Chaulène.
Histoire
Antiquité
La cité d'Alba-la-Romaine fut fondée sous l'Empire romain comme le pont sur l'Escoutay qui date du IIIe siècle. Elle portait alors le nom de « Alba Helviorum ».
Elle fut la capitale des Helviens, dont le territoire l'Helvie correspond au sud du département de l'Ardèche, et fut siège épiscopal dans le courant du IVe siècle. Le nom d'Alba n'a pourtant pas l'origine latine qu'on pourrait croire (alba signifiant « la blanche » en latin)[17] ; son origine est plus ancienne[18],[19].
Contre le mur du cimetière juif dans le quartier Nord de Bonn (Allemagne) se trouve un relief de la pierre tombale du premier habitant de Bonn nommément connu, un légionnaire romain venu en 35 apr. J.-C. de Alba Helviorium (aujourd’hui Alba-la-Romaine). L’inscription tombale, traduite du latin, signifie : « Ici repose Publius Clodius, fils de Plubius, de la tribu Voltinia, né à Alba, soldat de la 1re légion, 48 ans, décédé après 25 ans de service. »[20].
Moyen Âge
Le nom des évêques d'Alba nous est connu grâce à un document rédigé en 950 par l'évêque de Viviers Thomas II : la "Charta Vetus" : il s'agit de Januarius, Septimius, Maspicianus, Melanus et Auxonius. L'existence d'un évêque Avolus relève des traditions populaires (Yves Esquieu[réf. incomplète]). On attribua par erreur aux Vandales et à leur chef Chrocus la destruction d'Alba Helvorium au Ve siècle.
L'évêque Avolus est mis à mort, son successeur l'évêque Auxionus s'établit au bourg fortifié de Viviers qui donnera au diocèse son nom de Vivarais. Yves Esquieu[21] donne une date de transfert autour de 475, ce transfert aurait donc été plutôt le fait de Promotus, un successeur de l'évêque Auxonius.
Du Moyen Âge jusqu'en 1904, elle porta le nom d'Aps (famille de propriétaires locaux).
Période contemporaine
En 1829-1820, des instructions données par le préfet permirent de recenser les antiquités du territoire de la commune d'Aps[22].Cette mission fut confié à Honoré Flaugergues. Albin Mazon et Jos Jullien attachèrent aussi leur nom aux fouilles de ces lieux.
La dénomination actuelle a été officialisée par décret du (publié au Journal officiel le ), et a pris effet le . La dénomination précédente était Alba.
Héraldique
Blason |
| |
---|---|---|
Détails | Deux écus accolés. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | |||||||||||
Municipales 2014[23] | DVG | 54,25 | DVG | 45,74 | Pas de 3e | Pas de 4e | Pas de 2d tour | |||||||||||||||||
Européennes 2014[24] | FN | 20,48 | VEC | 19,10 | UMP | 15,49 | UG | 12,74 | Tour unique | |||||||||||||||
Régionales 2015[25] | UD | 29,60 | UG | 26,20 | FN | 25,76 | VEG | 6,99 | UG | 39,48 | UD | 36,85 | FN | 23,67 | ||||||||||
Présidentielle 2017[26] | LFI | 27,91 | EM | 22,86 | FN | 16,81 | LR | 16,37 | EM | 68,75 | FN | 31,25 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2017[27] | LREM | 26,63 | SOC | 16,34 | LFI | 15,69 | FN | 10,29 | LREM | 57,79 | LR | 42,21 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2019[28] | RN | 23,49 | LREM | 19,01 | EELV | 13,87 | UDI | 10,35 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020[29] | DVG | 100,00 | Pas de 2e | Pas de 3e | Pas de 4e | Pas de 2d tour | ||||||||||||||||||
Présidentielle 2022[30] | RN | 25,18 | LREM | 23,02 | LFI | 21,75 | RES | 7,21 | LREM | 52,43 | RN | 47,57 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2022[31] | DVG | 46,97 | ENS | 19,64 | RN | 18,00 | DVD | 5,24 | DVG | 67,25 | RN | 32,75 | Pas de 3e |
Administration municipale
Liste des maires
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1871 | 1874 | Simon Rieu | ||
1874 | 1875 | Henri Pélegrin | ||
1875 | Alphonse Rieu | |||
1876 | Simon Rieu | |||
(décès) | Camille Rieu | Républicain | Propriétaire | |
Ludovic Rieu | Propriétaire | |||
Ferdinand Laulagnet | Cultivateur | |||
Jules Rieu | Républicain | Propriétaire Conseiller d'arrondissement | ||
1914 | Émile Pélegrin | Libéral | Employé au chemin de fer à Viviers | |
1914 | Alphonse Vernet | Libéral | ||
(décès) | Jules Rieu | Radical-socialiste | Propriétaire Ancien conseiller d'arrondissement | |
1944 | Franck Delarbre | Radical-socialiste | Archéologue | |
1944 | Louis Chaussignand | PCF | Président du Comité de Libération | |
Camille Rieu | MRP | Agriculteur | ||
2000 (démission) | Rolland Berneau | DVD | Ingénieur Président du Sie-Fay | |
2000 | Pierre Maurin | DVG | Retraité Basaltine | |
André Volle | UMP puis LR | Retraité transport | ||
En cours (au [32]) | Pierre Laulagnet | DVG | Retraité |
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Albains[33].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2021, la commune comptait 1 513 habitants[Note 2], en augmentation de 6,62 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
826 | 833 | 905 | 1 017 | 1 152 | 1 613 | 1 438 | 1 563 | 1 578 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 538 | 1 607 | 1 592 | 1 578 | 1 620 | 1 491 | 1 510 | 1 509 | 1 404 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 264 | 1 218 | 1 157 | 910 | 943 | 1 003 | 948 | 787 | 732 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
786 | 871 | 865 | 824 | 990 | 1 135 | 1 338 | 1 399 | 1 428 |
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 513 | - | - | - | - | - | - | - | - |
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 694 hommes pour 758 femmes, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 90 ou + | 0,0 |
9,2 | 75-89 ans | 11,2 |
17,4 | 60-74 ans | 16,9 |
24,9 | 45-59 ans | 23,1 |
15,6 | 30-44 ans | 17,4 |
13,1 | 15-29 ans | 10,7 |
18,6 | 0-14 ans | 18,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,4 |
8,8 | 75-89 ans | 11,3 |
20,5 | 60-74 ans | 20,7 |
21,5 | 45-59 ans | 20,7 |
16,8 | 30-44 ans | 16,5 |
14,3 | 15-29 ans | 12,8 |
17,2 | 0-14 ans | 15,6 |
Festivités et évènements
- Festival du cirque chaque été depuis 2009 en juillet organisé par « la Cascade », pôle national des arts du cirque http://www.lefestivaldalba.org.
- En 1979, la commune est le lieu du tournage de la série TV Kick, Raoul, la Moto, les Jeunes et les Autres.
- Vendredi : un car de la SNCF se renverse faisant un mort et cinq blessés dont un grièvement.
- Le , la DrômArdTek Family s'y produit lors de son premier événement appelé « PâtéBassParty ».
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Internet
En 2014, la commune d'Alba-la-Romaine a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[40].
Presse écrite
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- L'Hebdo de l'Ardèche, journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche ;
- Le Dauphiné libéré, journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.
Cultes
Économie
Production agricole : vin.
« À Alba Helvienne de la province de Narbonnaise, a été inventée une vigne perdant sa fleur en un jour et pour cela très robuste. On l'appelle Carbunica et maintenant toute la province la plante ».
Ainsi s'exprimait Pline l'Ancien en 65 de notre ère, à propos vraisemblablement de raisins de table, mais ce texte atteste la présence de la vigne en Helvie à cette époque.
Le terroir — Le vignoble est cultivé sur le versant sud du Coiron, les coteaux du mont Juliau et les rives de l'Escoutay. Sur le territoire de la Cave coopérative d'Alba, un travail de cartographie a permis d'identifier différents terroirs dont « la gravette », éboulis de pierres calcaires et du basalte, terres noires d'origine volcanique. D'un climat méditerranéen, le vignoble bénéficie d'un fort ensoleillement garanti par la fraîcheur du mistral.
La vigne - Les blancs sont composés de chardonnay, viognier, sauvignon, grenache. Les rouges de pinot, syrah, grenache noir, merlot, cabernet sauvignon. La récolte de ces différents cépages s'échelonne sur 4 à 5 semaines, de la fin août à début octobre. Les vignerons sont engagés dans une démarche de production raisonnée, respectueuse de l'environnement.
Les mercredis de juillet août à 16 h 30 une visite guidée « sous les vignes une ville antique » allie viticulture moderne et antique sous la direction de Sébastien JAILLET (responsable caveau) et les guides mandatés par le Conseil général à qui appartient le site.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-André d'Alba-la-Romaine.
- Église Saint-Laurent d'Alba-la-Romaine.
- Église Saint-Martin d'Alba-la-Romaine.
- Chapelle Saint-André d'Alba-la-Romaine.
- Chapelle Saint-Martin de la Roche.
Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.
L'antique cité, capitale du peuple des Helviens s'étendait sur 30 hectares. Elle comprend un centre monumental, parure monumentale obligatoire de toute capitale gallo-romaine dans le système administratif et politique de l'Empire romain. Ce centre monumental est composé d'un forum, encore enfoui sous les vignes, d'une basilique, de deux temples, d'une curie, un petit sénat local, et de deux bâtiments énigmatiques de par leur architecture qui ne laisse aucun indice tangible quant à leur fonction. Une hypothèse existe néanmoins : il pourrait s'agit de bâtiments dédiés aux corporations, que l'on sait riches et puissantes à Alba. Un marché couvert (macellum) termine la parure de ce centre monumental.
Un peu plus loin dans les vignes, le sanctuaire de Bagnols abrite trois temples : un fanum, temple gallo-romain, un temple sur podium et le temple dédié au culte de l'empereur romain. Une magnifique statue d'un empereur non identifié y a été retrouvée. Il s'agit d'un buste sculpté dans du marbre blanc du Pentélique, pesant près de 600 kilos et laissant augurer une statue massive de 2,50 mètres de haut. La tête manque mais pouvait être à l'effigie d'un des grands empereurs, Hadrien ou Trajan. Sur l'épaule gauche, un manteau frangé marque la dignité militaire du personnage. Jambes fléchies, cet empereur déifié est donc représenté dans un corps nu, symbole de la perfection physique et de la force du héros ; il devait probablement tenir un glaive à la main et poser le bras levé[41].
Enfin, le théâtre. Il s'agit du bâtiment public le mieux conservé sur le site. Lieu de divertissement et de sociabilité par excellence, il a permis également la cohésion de la cité dans le cadre de l'empire. Les gradins (la cavea) permettaient un tri social de la population qui venait dans son intégralité assister aux spectacles présentés. Le mur de scène, autrefois magnifique, surplombe une scène aujourd'hui disparue et qui a la particularité d'avoir été construite sur un ruisseau canalisé, le ruisseau du Massacre. Derrière le mur de scène, se devine une cour rectangulaire, qui donnait lieu à des cérémonies religieuses.
- le château d'Alba-la-Romaine (XIIe – XVIe siècle) avait une fonction militaire, résidentielle de prestige. Il est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques[42] et est ouvert au public (expositions, animations).
- Le pont romain sur l'Escoutay.
- Le château vu depuis la rivière.
- L'église Saint-André et la mairie au fond.
- La roche d'origine volcanique.
Personnalités liées à la commune
Le , le peintre André Lhote avait publié dans le journal Combat un article qui décrit « les rues caillouteuses d'Alba, ses murs en damiers irréguliers, où alternent au petit bonheur les pierres noires et blanches, ce qui donne cette matière admirable, un peu austère, que l'on retrouve tout au long des routes ardéchoises. Les maisons abandonnées y ont encore leur toit, ce qui est miraculeux (…). Voici donc un village qui souhaite impatiemment sa résurrection. Quel est l'artiste, l'intellectuel possédant quelque fond de tiroir, une ou deux dizaines de billets excédentaires qui reculera devant l'œuvre à accomplir : sauver une belle maison ancienne, miraculeusement rescapée de la guerre et du mépris universel, s'assurer de surcroît de nobles vacances en une contrée où fourmillent les plus capricieuses combinaisons d'éléments naturels ? ».
À partir de 1949, de nombreux artistes français ou étrangers et personnalités s'installent et reconstruisent des maisons d'Alba-la-Romaine, notamment Jean Bertholle, Jean Le Moal, Jeanne Besnard-Fortin, Étienne Hajdu, Eudaldo, Stanley Hayter, Helen Philipps, Honorio García Condoy, Laszlo Szabo, Alejandro Obregón, Ginés Parra, José Palmeiro, Theodore Appleby, Hope Manchester, Roger Weiss, Pat Sanderson White, Roland de Laforcade, Thomas Nix, Kees Van Willigen, Berndt Helleberg, Elisabeth Guggenheim, Alice Braun, François Vercken.
Pour approfondir
Bibliographie
- Grégoire Ayala, « Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre cuite », revue archéologique de Narbonnaise, 23, 1990, p. 153-212 Lire en ligne.
- Abbé Pierre Arnaud, Armorial du château d’Alba, Imprimerie Lucien Volle, Privas, 1974
- Abbé Constant, La ruine d'Albe : éclaircissements sur les origines de l'église de Viviers, Nice, Imprimerie et Librairie du patronage Saint Pierre,
- Joëlle Dupraz, Christel Fraisse, « Commune 005 - Alba-la-Romaine », Carte archéologique de la Gaule, 2001, p. 97-194 (ISBN 2-87754-069-3)
- Yves Esquieu, Les anciennes églises d'Alba, IB. 3 rue Rècamier - Lyon Ve, 1970.
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ardèche
- Borne milliaire de Mélas
- Site archéologique d'Alba-la-Romaine
- Château d'Alba-la-Romaine
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Alba-la-Romaine, sur Wikimedia Commons
- Alba-la-Romaine, sur le Wiktionnaire
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- ↑ Voir en image CIL 13, 08056. Cf. G. Bauchhenss, Militärische Grabdenkmäler. Germania Inferior. Bonn und Umgebung, CSIR Deutschland III.1 (Bonn 1978), 2 ; Klaus Polak et Nadine Martin, Bonn, CityGuide, 2e éd., p. 155, Reise Know-How Verlag 2010, Bielefeld (Allemagne) (ISBN 978-3-8317-1983-9)
- ↑ Yves Esquieu, La cathédrale Saint-Vincent de Viviers, p. 317-331, dans Congrès archéologique de France. 150e session. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995
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- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Alba-la-Romaine (07005) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
- ↑ « Les Villes Internet 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
- ↑ Claire Bommelaer, article du Figaro, cahier no 3 du 24 mai 2016.
- ↑ Notice no IA00047937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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