Édouard Daladier

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Édouard Daladier
Illustration.
Portrait d'Édouard Daladier (années 1930).
Fonctions
Maire d'Avignon

(5 ans, 7 mois et 5 jours)
Prédécesseur Noël Hermitte
Successeur Henri Duffaut
Président du Conseil des ministres français

(1 an, 11 mois et 10 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Daladier III, IV et V
Législature XVIe (Troisième République)
Coalition RAD-AD-USR-IR
Prédécesseur Léon Blum
Successeur Paul Reynaud

(8 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Daladier II
Législature XVe (Troisième République)
Coalition AD-RI-RAD-FR
Prédécesseur Camille Chautemps
Successeur Gaston Doumergue

(8 mois et 23 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Daladier I
Législature XVe (Troisième République)
Coalition RAD-AD-RI-FR
Prédécesseur Joseph Paul-Boncour
Successeur Albert Sarraut
Vice-président du Conseil des ministres

(2 mois et 23 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Camille Chautemps
Léon Blum
Gouvernement Chautemps IV
Blum II
Prédécesseur Léon Blum
Successeur Camille Chautemps

(1 an et 18 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Léon Blum
Gouvernement Blum I
Prédécesseur Albert Dalimier
Successeur Léon Blum
Ministre des Affaires étrangères

(18 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Paul Reynaud
Gouvernement Reynaud
Prédécesseur Paul Reynaud
Successeur Paul Reynaud

(6 mois et 7 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Daladier III
Prédécesseur Georges Bonnet
Successeur Paul Reynaud

(9 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Daladier
Prédécesseur Joseph Paul-Boncour
Successeur Louis Barthou
Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts

(4 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Paul Painlevé
Gouvernement Herriot II
Prédécesseur Bertrand Nogaro
Successeur Édouard Herriot

(3 mois et 9 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Paul Painlevé
Gouvernement Painlevé III
Prédécesseur Yvon Delbos
Successeur Lucien Lamoureux
Ministre des Travaux publics

(6 mois et 14 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Édouard Herriot
Gouvernement Herriot III
Prédécesseur Charles Guernier
Successeur Alfred Margaine

(1 mois et 4 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Théodore Steeg
Gouvernement Steeg
Prédécesseur Henri Falcoz
Successeur Gaston Gourdeau

(9 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Camille Chautemps
Gouvernement Chautemps I
Prédécesseur André Mallarmé
Successeur Étienne Charlot
Ministre de la Défense nationale et de la Guerre

(3 ans, 11 mois et 14 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Léon Blum
Camille Chautemps
Lui-même
Paul Reynaud
Gouvernement Blum I
Chautemps III et IV
Blum II
Daladier III, IV et V
Reynaud
Prédécesseur Louis Maurin
Successeur Paul Reynaud

(1 an, 1 mois et 11 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Joseph Paul-Boncour
Lui-même
Albert Sarraut
Camille Chautemps
Gouvernement Paul-Boncour
Daladier I
Sarraut I
Chautemps II
Prédécesseur Joseph Paul-Boncour
Successeur Jean Fabry

(30 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Paul Painlevé
Gouvernement Painlevé III
Prédécesseur Paul Painlevé
Successeur Paul Painlevé
Ministre des Colonies

(9 mois et 3 jours)
Président Gaston Doumergue
Président du Conseil Édouard Herriot
Gouvernement Herriot I
Prédécesseur Jean Fabry
Successeur André Hesse
Député français

(12 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection 2 juin 1946
Réélection 10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Vaucluse
Législature IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RRRS

(22 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Réélection 25 mai 1924
29 avril 1928
8 mai 1932
3 mai 1936
Circonscription Vaucluse
Législature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Biographie
Nom de naissance Édouard Daladier
Date de naissance
Lieu de naissance Carpentras (Vaucluse)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise
Nationalité Française
Parti politique RRRS
Profession Professeur agrégé d'histoire

Signature de Édouard Daladier
Présidents du Conseil des ministres français
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Édouard Daladier, né le à Carpentras et mort le à Paris, est un homme d'État français, figure du Parti radical socialiste et de la IIIe République pendant l'entre-deux-guerres.

Député de Vaucluse, il est de nombreuses fois ministre, dont ministre de la Guerre en 1933-1934 puis entre et , et trois fois président du Conseil : en 1933, brièvement début 1934 puis entre et . À la tête du gouvernement, il signe les accords de Munich.

Emprisonné en France puis en Allemagne pendant l'Occupation, il redevient député après la guerre, siégeant jusqu'en 1958. Durant sa carrière politique, il a aussi été maire de Carpentras (1912-1919) puis d'Avignon (1953-1958).

Biographie

Origines et formation

Fils d'un boulanger de Carpentras, Édouard Daladier suit les cours de khâgne d'Édouard Herriot au lycée Ampère de Lyon. Il est reçu premier à l'agrégation d'histoire-géographie. Il est nommé professeur d'histoire au lycée de garçons de Nîmes en 1909, puis professeur adjoint d'histoire et géographie au lycée Saint-Charles (annexe du lycée impérial, futur lycée Thiers), à Marseille[1].

En 1919, il épouse à Paris Madeleine Laffont — l'artiste peintre Angèle Delasalle est témoin du mariage[2].

Débuts en politique

Édouard Daladier en 1924.

En 1912, il est élu maire de Carpentras. Il part pour le front dès novembre 1914 comme sergent au 1er régiment étranger d'infanterie, puis passe au 209e d'infanterie en janvier 1916. Nommé sous-lieutenant le 10 avril 1916, il est affecté au 83e d'infanterie en avril 1917. Il revient en 1918 avec le grade de lieutenant et trois citations à l'ordre de la 34e DI [3]: il obtient la légion d'honneur comme capitaine de réserve en décembre 1928[4].

Après un premier échec en 1914, Daladier est élu député radical de Vaucluse de 1919 à 1940. Il est président du Parti radical de 1927 à 1930, puis de 1936 à 1938. Combatif et pugnace, Daladier est surnommé « le taureau de Vaucluse » en politique[n 1].

Il participe aux gouvernements du Cartel des gauches (1924-1926) et des années qui suivent comme ministre des Colonies (1924), de la Guerre (1925), de l’Instruction publique (1926) et des Travaux publics (trois fois entre 1930 et 1932). Il est lui-même nommé président du Conseil en 1933, puis en 1934, mais cette dernière année, il doit démissionner à la suite de l'émeute pré-insurrectionnelle du .

Lors du congrès radical de Nantes en 1934, il lance le thème des « Deux cents familles », repris par l'extrême droite et par les communistes : « Deux cents familles sont maîtresses de l'économie française et, en fait, de la politique française. »

Chef du Parti radical, il participe au rassemblement de la gauche pour les élections de juin 1936, ce qui permet ainsi l'alliance du Parti communiste (PC-SFIC), de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et des radicaux. Il devient vice-président du Conseil et ministre de la Défense nationale dans le gouvernement du Front populaire de 1936 à 1937.

Il est à nouveau président du Conseil le . Il intervient rapidement sur le front de la monnaie, par une entente avec les trésoreries américaine et britannique, pour laisser glisser le franc jusqu'à une parité de 179 francs pour une livre (contre 147,28 au ) et ensuite stabiliser cette parité[7].

Voulant réserver l'emploi aux travailleurs français, il promulgue le décret-loi du sur la police des étrangers[8], qui est complété par celui du . Ce dernier prévoit l’internement des « indésirables étrangers » ;

Ce décret-loi est élargi par la loi du qui permet l’internement « de tout individu, Français ou étranger, considéré comme dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique », à l'époque surtout des juifs d'Europe centrale, ce que certains nomment un « Vichy avant Vichy ». Dès 1939, les camps d'internement français détiennent aussi des réfugiés de la guerre civile espagnole[9],[10],[11] puis des gens du voyage.

En novembre 1938, il prend des décrets-lois, appelés par ses opposants les « décrets misères », qui reviennent sur des mesures du Front populaire. Daladier qualifie la loi sur les 40 heures de « loi de paresse et de trahison nationale »[12]. En réaction, des grèves ouvrières se déroulent dans le Nord, à Marseille, à Lyon et en Lorraine. La direction de Renault licencie 28 000 ouvriers pour « rupture du contrat de travail ». La CGT décide alors d’une grève générale pour le . Le gouvernement réquisitionne des transports et envoie des troupes devant les entrées d'usines. Le , 36 000 ouvriers sont licenciés dans l'aéronautique et les arsenaux, 8 000 dans la chimie et l'automobile. Plus de la moitié sont des responsables syndicaux de la CGT. Six mois plus tard, 40 % des grévistes n'ont pas retrouvé de travail[13].

Accords de Munich

Instigateur le du « pacte quadripartite », signé avec le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie pour favoriser l'intégration de l'Allemagne du chancelier Hitler au sein de la Société des Nations, il est signataire, au nom de la France, en tant que président du Conseil, avec Chamberlain, des accords de Munich le 30 septembre 1938, qui livrent la République Tchèque ('Sudètes') et son industrie à Hitler.

Daladier signe les accords de Munich.

La guerre avec l'Allemagne lui semble inéluctable, Daladier ne croyant guère dans la promesse allemande de mettre un terme à ses revendications territoriales. Cependant, il lui semble impossible pour la France de rentrer en guerre, faute du soutien de la Grande-Bretagne partisane d'une politique d'apaisement menée par Chamberlain et Lord Halifax et de l'opinion publique française, animée par un fort courant pacifiste. En outre, l’état-major français déplore la faiblesse de son aviation, ce qui lui laisse penser que la France ne ferait pas le poids pour vaincre seule l'Allemagne. Tout cela pousse Daladier à ratifier ces accords issus d'une rencontre qu'il qualifie ensuite de « traquenard ».

Daladier, président du Conseil, quitte Munich pour Paris le après la signature des accords de Munich.
Il salue le ministre allemand des Affaires étrangères Ribbentrop de dos.

Après la signature des accords, à son retour en France, Daladier imagine qu'il sera hué pour avoir cédé à Hitler, les accords de Munich octroyant aux Nazis une partie de la Tchécoslovaquie à compter du (région des Sudètes, partie de la Tchécoslovaquie peuplée par des germanophones, anciens citoyens autrichiens devenus tchécoslovaques en novembre 1918, lors de la création de la République de Tchécoslovaquie) sans contreparties significatives, sinon de vagues promesses de paix. À sa grande surprise, il est acclamé à sa sortie de l'avion au Bourget par une foule, qui le perçoit comme le sauveur de la paix. Il aurait alors marmonné devant le diplomate Alexis Leger (Saint-John Perse) :

« Ah les cons ! S'ils savaient »[n 2].

Dans ses Mémoires, Daladier dira de façon plus modérée : « Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs[17]. »

Le 15 , l'armée allemande envahit la partie tchèque de la Tchécoslovaquie, soit l'ancienne Bohême et la Moravie. En , Daladier rappelle le général Weygand au service actif.

Quelques heures après la Grande-Bretagne, le , dans l'après-midi, Daladier proclame la déclaration de guerre à l'Allemagne à la suite de l' invasion et de l'attaque de la Pologne qui a eu lieu le . Le , il remanie son cabinet et forme son cinquième cabinet.

Par ailleurs, en constatant l'existence du pacte germano-soviétique du 23 août 1939 et l'invasion soviétique de la Pologne conjointement avec les Nazis, il prend des mesures à l'encontre du Parti communiste français (PCF), considéré par le gouvernement comme une organisation susceptible de trahir : la presse communiste est mise hors la loi avec le décret du 26 août 1939 portant interdiction de parution de L'Humanité, puis le parti communiste français est dissous et interdit le 26 septembre 1939 également par décret et enfin les élus communistes sont déchus de leurs mandats par décret-loi le 26 novembre 1939.

À la suite de la guerre d'hiver contre la Finlande, lancée par l’Union soviétique ( - ), et de la non-intervention de la France, Daladier est renversé le . Il est, néanmoins, présent en tant que ministre de la Défense nationale et de la Guerre dans le cabinet de son successeur, Paul Reynaud.

Tentative de poursuivre le combat et prison

Le , lors de l'attaque allemande contre la Belgique et les Pays-Bas, une crise gouvernementale éclate aboutissant à la démission de Paul Reynaud. Daladier et le généralissime Gamelin sont les adversaires de Reynaud, qui a en tête de remplacer Gamelin. À cause du déclenchement de l'offensive allemande, le président Albert Lebrun refuse la démission du gouvernement. Daladier, qui a eu, dans les jours précédents, le projet de se rendre à Bruxelles, pour inciter le gouvernement belge et le roi à déclarer la guerre à l'Allemagne, n’exécute pas ce projet, devenu dépassé.

En effet, dès le , le roi et le gouvernement belge ont refusé l'ultimatum allemand, qui souhaitait faire traverser la Belgique par la Wehrmacht afin d'attaquer la France. Ce que Daladier ignore ou ce dont il ne veut pas tenir compte, c'est que le général Gamelin, comme le révèlent ses mémoires[18], était en communication secrète avec le roi Léopold III depuis 1938. Tous les renseignements dont l'état-major belge et le roi pouvaient disposer sur les plans d'attaque allemands étaient communiqués à Paris.

Cependant, en dépit des avertissements relatifs aux intentions allemandes d'attaquer par les Ardennes vers Sedan, Gamelin maintient son plan établi en fin 1938 de faire entrer l'armée française en Belgique pour se porter au secours de la Belgique et des Pays-Bas.

Daladier obtient, néanmoins, de rencontrer Léopold III, le 12 au Casteau, sur la frontière franco-belge. À ce moment-là, le roi, qui avait quitté la capitale depuis le pour rejoindre l'état-major belge au quartier général de Breendonck, au nord de Bruxelles, a déjà accepté de se soumettre aux ordres de l'état-major français. D'ailleurs, le général Champon, officier de liaison de Gamelin, est présent au côté de l'état major belge dès le . Au demeurant, l'encombrement des routes et des voies ferrées envahies par les réfugiés, qui côtoient les régiments français montant vers le nord, rend dangereux le voyage de Daladier en direction de la Belgique, voire impossible. En outre, l'espace aérien belge est interdit à tout appareil qui n'est pas un avion de combat. Cette situation contredit certaines affirmations selon lesquelles Daladier serait accouru à Bruxelles pour tenter de convaincre les Belges de résister[n 3].

À la fin du premier jour d'hostilités, les Néerlandais battent en retraite précipitamment et laissent l'armée belge à découvert au nord, et les défenses françaises et belges sont enfoncées dans les Ardennes après seulement trois jours de combat.

Trois semaines plus tard, le rembarquement britannique de Dunkerque laisse les Belges à découvert au sud. L'armée allemande s'apprête à déferler vers le sud. Dans ces conditions, l'autorité des ministres français ne peut se maintenir que s'ils se soustraient à l'avancée allemande. Alors que huit millions de réfugiés sont jetés sur les routes, Daladier embarque à Bordeaux avec d'autres hommes politiques, dont Pierre Mendès France et Jean Zay, à bord du paquebot Massilia[19] à destination du Maroc pour « poursuivre la lutte ». À son arrivée, il est mis en état d'arrestation en attendant d’être rapatrié en France au début d'août. Interné sans jugement, il comparaît au procès de Riom avec Léon Blum et d'autres hommes politiques et officiers d'état-major, accusés d'être responsables de la défaite. Le procès, tournant à l'avantage des accusés[20], est interrompu « pour supplément d'information ». Daladier est détenu au château de Chazeron et au fort du Portalet.

Après l'invasion le 11 novembre 1942 par les Allemands de la zone libre, les Allemands exigent que Daladier leur soit livré, afin de le déporter. Interné le dans la région de Weimar, à proximité du camp de Buchenwald, il est transféré le au château d'Itter, dans le Tyrol[21]. Il y reste détenu en compagnie de Léon Jouhaux et de sa compagne Augusta Bruchlen, de Paul Reynaud avec sa collaboratrice et future épouse Christiane Mabire, des généraux Gamelin et Weygand, du colonel de la Rocque, de Michel Clemenceau et de Jean Borotra. La cohabitation y est difficile, en raison de forts différends politiques entre ces diverses personnalités.

Ils sont libérés par les Américains deux ans plus tard, le .

Après la Seconde Guerre mondiale

Vue de la sépulture.

Il se présente aux élections d' pour la première Assemblée nationale constituante mais il n'est pas alors élu ; il l'est à la seconde Constituante en . Réélu député aux élections législatives de novembre 1946, il conserve son mandat lors des élections de 1951 et de 1956 et conquiert également la mairie d'Avignon en 1953. Il soutient le gouvernement de Pierre Mendès France et sa tentative de rénovation du Parti radical. Avec d'autres figures « orthodoxes » du Parti radical, il est l'un des animateurs du congrès extraordinaire de mai 1955[22].

Il préside en 1957 le Rassemblement des gauches républicaines. En 1958, il vote contre l'investiture du général de Gaulle et l'attribution des pleins pouvoirs au gouvernement. Arrivé en troisième position au premier tour des élections législatives de novembre 1958, il ne maintient pas sa candidature pour le second tour. Il démissionne alors de son mandat de maire d'Avignon.

Il meurt à Paris le . Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (division 72).

Vie privée

De son premier mariage sont issus deux fils, Jean et Pierre Daladier[23].

Jeanne Boucoiran, sa seconde épouse depuis 1951, est morte en 1987 à l'âge de 83 ans.

Détail des fonctions ministérielles

  • Ministre des Colonies du au dans le gouvernement Édouard Herriot (1)
  • Ministre de la Guerre du au dans le gouvernement Paul Painlevé (3)
  • Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du au dans le gouvernement Aristide Briand (8)
  • Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du 19 au dans le gouvernement Édouard Herriot (2)
  • Ministre des Travaux publics du au dans le gouvernement Camille Chautemps (1)
  • Ministre des Travaux publics du au dans le gouvernement Théodore Steeg
  • Ministre des Travaux publics du au dans le gouvernement Édouard Herriot (3)
  • Président du Conseil et ministre de la Guerre du au dans le gouvernement Édouard Daladier (1)
  • Ministre de la Guerre du au dans les gouvernements Albert Sarraut (1) et Camille Chautemps (2)
  • Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du au dans le gouvernement Édouard Daladier (2) et du au dans le gouvernement Édouard Daladier (5)
  • Ministre de la Défense nationale du au dans les gouvernements Léon Blum (1), Camille Chautemps (3), Camille Chautemps (4) et Léon Blum (2)
  • Président du Conseil et ministre de la Défense nationale du au des gouvernements Édouard Daladier (3), (4) et (5)
  • Ministre de la Défense du au dans le gouvernement Paul Reynaud
  • Ministre des Affaires étrangères du au dans le gouvernement Paul Reynaud

Distinctions

Publications

  • Journal de captivité : 1940-1945 (texte établi par et préface de Jean Daladier ; annoté par Jean Daridan), Paris, Calmann-Lévy, , 381 p. (ISBN 2-7021-1936-0, présentation en ligne)
  • Préface de Gabrielle Vassal, Mon séjour au Congo français,

Sources primaires

Les papiers personnels d'Édouard Daladier sont conservés aux Archives nationales sous la cote 496AP[25].

Notes et références

Notes

  1. Le dirigeant britannique Neville Chamberlain le surnomme « le taureau avec des cornes d'escargot[5] » en raison de sa prudence et de ses hésitations, son énergie étant plus apparente que réelle[6].
  2. Jean-Paul Sartre place l'interjection dans la bouche de Daladier à la fin du second tome de son roman Les Chemins de la liberté, publié chez Gallimard en 1945[14].
    En décembre 1990, Jean Daladier écrit que son père aurait prononcé cette tirade au Bourget sous la forme plus concise de « Ah, les cons ! » avant d'ajouter : « Ils croient que je leur amène la paix. » Le soir même, le président du Conseil rétorque à son jeune fils, déçu de voir s'éloigner la perspective d'un conflit : « La guerre, sois tranquille, tu la feras et elle durera bien plus longtemps que tu ne le voudras[15]. »
    Jean Daladier atteste de nouveau l'exclamation du Bourget dans un documentaire diffusé le sur Arte[16].
  3. Il n'existe aucune trace, dans les ouvrages d'auteurs sérieux, qu'ils soient belges ou français, d'un voyage de Daladier à Bruxelles, contrairement à l'affirmation de Max Gallo, dans son livre 1940, de l'abîme à l'espérance, p. 92, Paris, 2010.

Références

  1. Paul Rollin (1932-2003), 26 siècles d'éducation à Marseille : une chronique du temps passé, Marseille, Éd. européennes de Marseille-Provence, , 269 p. (ISBN 2-911988-16-7 et 9782911988165, OCLC 469443733).
  2. Archives de Paris 8e arrondissement, acte de mariage no 994, année 1919 (vue 27/31).
  3. Archives départementales du Vaucluse, « Registre matricule Edouard DALADIER » (consulté le ).
  4. « Dossier DALADIER Edouard », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Hors Série 1940 : La débâcle et le désespoir », Le Monde,‎ , p. 23.
  6. Christian Delporte et François Broche, La IIIe République, 1919-1940 : de Raymond Poincaré à Paul Reynaud, Pygmalion, , p. 371.
  7. Alfred Colling, La Prodigieuse Histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financières, , p. 387.
  8. « Paul-François Paoli : "L'appel aux valeurs républicaines, ce bouche trou de la pensée" », entretien Paul-François Paoli, lefigaro.fr, 11 décembre 2015.
  9. « Fermeture et répression : 1931-1944 », Musée de l'histoire de l'immigration (consulté le ).
  10. Anne Vallaeys, « Quand Daladier disait "Welcome" », sur Libération, (consulté le ).
  11. « Qu'est-ce qu'un "indésirable" français ? (été 1940) », Amicale du camp de Gurs (consulté le ).
  12. « Il y a quatre-vingt-dix ans, la loi des huit heures de travail par jour », sur L'Humanité, (consulté le ).
  13. « Les "décrets daladier". 1938, le novembre noir du mouvement ouvrier », sur L'Humanité, (consulté le ).
  14. Jean-Paul Sartre, Les Chemins de la liberté, t. 2 : Le Sursis, Paris, Éditions Gallimard, , 351 p. Citation reprise en quatrième de couverture de l'édition « Folio », 1976 (ISBN 2-07-036866-1).
  15. Daladier 1991, p. 15.
  16. Film-documentaire Les Dessous des accords de Munich (Die Wahrheit über das Münchner Abkommen) de Christine Rütten.
  17. Éric Keslassy, Citations politiques expliquées, Paris, Eyrolles, coll. « Eyrolles Pratique », , 140 p. (ISBN 978-2-212-55374-1, lire en ligne), p. 23
  18. Servir, Gén. Gamelin, 2 vol., Plon, Paris, 1946-1947.
  19. Christiane Rimbaud, L'Affaire du Massilia, été 40, Paris, Le Seuil, 1984.
  20. « Un procès politique oublié : Blum, Riom, 1942 », sur Fondation Jean-Jaurès (consulté le ).
  21. Daladier 1991, p. 207.
  22. Dir. Serge Berstein et Marcel Ruby, Un siècle de radicalisme, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 281 p. (ISBN 978-2-85939-814-9, lire en ligne)
  23. Paris-Presse, L'Intransigeant, 28 décembre 1951, p. 8, « M. Daladier s'est marié discrètement ».
  24. Havas, « La deuxième journée triomphale du séjour des souverains anglais en France. C'est au cris de « vive le roi » que le peuple de Paris a acclamé George VI et la reine Elisabeth », Feuilles d'avis de Neuchatel et du Vignoble neuchâtelois, no 167,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  25. Archives nationales.

Annexes

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  • Édouard Daladier, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Élisabeth Du Réau, Édouard Daladier : 1884-1970, Paris, Fayard, coll. « Pour une histoire du XXe siècle », , 581 p. (ISBN 2-213-02726-9, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Frédéric Monier, La politique des plaintes : clientélisme et demandes sociales dans le Vaucluse d'Édouard Daladier, 1890-1940, Sèvres, La Boutique de l'histoire, , 411 p. (ISBN 978-2-910828-40-0).
  • René Rémond (dir.) et Janine Bourdin (dir.), Édouard Daladier, chef de gouvernement (avril 1938-septembre 1939) : colloque de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 4-6 décembre 1975, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 319 p. (ISBN 2-7246-0377-X, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • René Rémond (dir.) et Janine Bourdin (dir.), La France et les Français en 1938-1939 : colloque de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 4-6 décembre 1975, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 365 p. (ISBN 2-7246-0412-1, présentation en ligne).
  • Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.

Articles connexes

Liens externes

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Raymond Poincaré
Paul Deschanel
Alexandre Millerand
Gaston Doumergue
Paul Doumer
Albert Lebrun
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
Ministres français de l'Éducation nationale (depuis 1871)
Troisième République
(1871–1940)
Régime de Vichy
(1940–1944)
GPRF
(1944–1946)
Quatrième République
(1946–1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
v · m
Gouvernement Paul Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil


Paul Reynaud
Président du Conseil
Ministre d'État
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier
Affaires étrangères
Intérieur
Armements Raoul Dautry
Finances
Travail Charles Pomaret
Justice Albert Sérol
Marine César Campinchi
Marine marchande Alphonse Rio
Air Laurent Eynac
Éducation nationale
Anciens combattants et Pensions Albert Rivière
Agriculture Paul Thellier
Ravitaillement Henri Queuille
Colonies
Travaux publics
Santé publique
Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions Alfred Jules-Julien
Information
Commerce et Industrie
Blocus Georges Monnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →)
v · m
Gouvernements Édouard Daladier III, IV et V (12 avril 1938 - 22 mars 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil Camille Chautemps


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangères
  • Georges Bonnet (1938-1939)
  • Édouard Daladier (1939-1940)
Finances
Économie nationale Raymond Patenôtre
Guerre et Défense nationale Édouard Daladier
Justice
Éducation nationale
Intérieur Albert Sarraut
Marine militaire César Campinchi
Air Guy La Chambre
Commerce Fernand Gentin (1938-1940)
Travaux publics
Agriculture Henri Queuille
PTT Alfred Jules-Julien (1938-1940)
Colonies Georges Mandel
Travail
Santé publique Marc Rucart
Marine marchande
Anciens Combattants et Pensionnés
Armements Raoul Dautry
Blocus Georges Pernot
Liste des sous-secrétaires d’État et des commissaires généraux
(← BLUM II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (REYNAUD →)
v · m
Gouvernement Léon Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil Édouard Daladier


Léon Blum
Président du Conseil
Ministres d'État
Coordination des services Vincent Auriol
Trésor Léon Blum
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier
Affaires étrangères Joseph Paul-Boncour
Propagande Ludovic-Oscar Frossard
Éducation nationale Jean Zay
Intérieur Marx Dormoy
Justice Marc Rucart
Budget Charles Spinasse
Agriculture Georges Monnet
Travaux publics Jules Moch
Colonies Marius Moutet
Travail Albert Sérol
Postes, Télégraphe et Téléphone Jean-Baptiste Lebas
Santé publique Fernand Gentin
Marine militaire César Campinchi
Air Guy La Chambre
Commerce Pierre Cot
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CHAUTEMPS IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER III →)
v · m
Gouvernements Camille Chautemps III et IV (29 juin 1937 - 10 mars 1938)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil



Camille Chautemps
Président du Conseil
Ministres d'État
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier (1937-1938)
Affaires étrangères Yvon Delbos (1937-1938)
Éducation nationale Jean Zay (1937-1938)
Intérieur
Justice
Agriculture
Finances
Travaux publics Henri Queuille (1937-1938)
Colonies
Travail
Postes, Télégraphe et Téléphone
Santé publique Marc Rucart (1937-1938)
Marine militaire
Pensions
Air
Commerce
Marine marchande
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BLUM I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM II →)
v · m
Gouvernement Léon Blum I (4 juin 1936 - 21 juin 1937)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du Conseil Édouard Daladier


Léon Blum
Président du Conseil
Ministres d'État
Défense nationale et Guerre Édouard Daladier
Justice Marc Rucart
Intérieur
Affaires étrangères Yvon Delbos
Finances Vincent Auriol
Marine Alphonse Gasnier-Duparc
Air Pierre Cot
Éducation nationale Jean Zay
Économie nationale Charles Spinasse
Travaux publics Albert Bedouce
Commerce Paul Bastid
Agriculture Georges Monnet
Colonies Marius Moutet
Travail Jean-Baptiste Lebas
Pensions Albert Rivière
Postes, Télégraphe et Téléphone Robert Jardillier
Santé publique Henri Sellier
Liste des sous-secrétaires d’État
(← SARRAUT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS III →)
v · m
Gouvernement Édouard Daladier II (30 janvier 1934 - 7 février 1934)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre et Défense nationale


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangères Édouard Daladier
Éducation nationale Adrien Berthod
Intérieur Eugène Frot
Justice Eugène Penancier
Agriculture Henri Queuille
Finances
Travaux publics Joseph Paganon
Outre-mer Henry de Jouvenel
Travail et Prévoyance sociale Jean Valadier
Postes, Télégraphe et Téléphone Paul Bernier
Santé publique Émile Lisbonne
Marine militaire Louis de Chappedelaine
Pensions Hippolyte Ducos
Air Pierre Cot
Marine marchande Guy La Chambre
Commerce et Industrie Jean Mistler
Budget Paul Marchandeau
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CHAUTEMPS II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUES II →)
v · m
Gouvernement Camille Chautemps II (26 novembre 1933 - 27 janvier 1934)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre Édouard Daladier


Camille Chautemps
Président du Conseil
Affaires étrangères Joseph Paul-Boncour
Éducation nationale Anatole de Monzie
Intérieur Camille Chautemps
Justice Eugène Raynaldy
Agriculture Henri Queuille
Finances Georges Bonnet
Travaux publics Albert Dalimier
Colonies
Travail et Prévoyance sociale
Postes, Télégraphe et Téléphone Jean Mistler
Santé publique Alexandre Israël
Marine Albert Sarraut
Pensions Hippolyte Ducos
Air Pierre Cot
Marine marchande
Commerce et Industrie Laurent Eynac
Budget Paul Marchandeau
Liste des sous-secrétaires d’État
(← SARRAUT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER II →)
v · m
Gouvernement Albert Sarraut I (26 octobre 1933 - 24 novembre 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre Édouard Daladier
Albert Sarraut
Président du Conseil
Affaires étrangères Joseph Paul-Boncour
Éducation nationale Anatole de Monzie
Intérieur Camille Chautemps
Vice-président du Conseil et Justice Albert Dalimier
Agriculture Henri Queuille
Finances Georges Bonnet
Travaux publics Joseph Paganon
Colonies François Piétri
Travail et Prévoyance sociale Eugène Frot
Postes, Télégraphe et Téléphone Jean Mistler
Santé publique Émile Lisbonne
Marine Albert Sarraut
Pensions Hippolyte Ducos
Air Pierre Cot
Marine marchande Jacques Stern
Commerce et Industrie Laurent Eynac
Budget Abel Gardey
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS II →)
v · m
Gouvernement Édouard Daladier I (31 janvier 1933 - 24 octobre 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre Édouard Daladier


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangères Joseph Paul-Boncour
Éducation nationale Anatole de Monzie
Intérieur Camille Chautemps
Justice Eugène Penancier
Agriculture Henri Queuille
Finances Georges Bonnet
Travaux publics Joseph Paganon
Colonies
Travail et Prévoyance sociale François Albert
Postes, Télégraphe et Téléphone Laurent Eynac
Santé publique Charles Daniélou
Marine
Pensions Edmond Miellet
Air Pierre Cot
Marine marchande Eugène Frot
Commerce et Industrie Louis Serre
Budget Lucien Lamoureux
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PAUL-BONCOUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT I →)
v · m
Gouvernement Joseph Paul-Boncour (18 décembre 1932 - 28 janvier 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre Édouard Daladier


Joseph Paul-Boncour
Président du Conseil
Affaires étrangères Joseph Paul-Boncour
Éducation nationale Anatole de Monzie
Intérieur Camille Chautemps
Justice Abel Gardey
Agriculture Henri Queuille
Finances Henry Chéron
Travaux publics Georges Bonnet
Colonies Albert Sarraut
Travail et Prévoyance sociale Albert Dalimier
Postes, Télégraphe et Téléphone Laurent Eynac
Santé publique Charles Daniélou
Marine Georges Leygues
Pensions Edmond Miellet
Air Paul Painlevé
Marine marchande Léon Meyer
Commerce et Industrie Julien Durand
Liste des sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →)
v · m
Gouvernement Édouard Herriot III (3 juin 1932 - 14 décembre 1932)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Guerre Joseph Paul-Boncour


Édouard Herriot
Président du Conseil
Affaires étrangères Édouard Herriot
Éducation nationale Anatole de Monzie
Intérieur Camille Chautemps
Justice René Renoult
Agriculture Abel Gardey
Finances Louis Germain-Martin
Travaux publics Édouard Daladier
Colonies Albert Sarraut
Travail et Prévoyance sociale Albert Dalimier
Commerce Julien Durand
Postes, Télégraphe et Téléphone Henri Queuille
Santé publique Justin Godart
Marine Georges Leygues
Pensions Adrien Berthod
Air Paul Painlevé
Marine marchande Léon Meyer
Budget Maurice Palmade
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAUL-BONCOUR →)
v · m
Gouvernement Théodore Steeg (13 décembre 1930 - 22 janvier 1931)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Colonies Théodore Steeg


Théodore Steeg
Président du Conseil
Justice Henry Chéron
Intérieur Georges Leygues
Affaires étrangères Aristide Briand
Finances Louis Germain-Martin
Budget Maurice Palmade
Guerre Louis Barthou
Marine militaire Albert Sarraut
Air Paul Painlevé
Instruction publique et Beaux-Arts Camille Chautemps
Travaux publics Édouard Daladier
Économie nationale, Commerce et Industrie Louis Loucheur
Agriculture Victor Boret
Travail et Prévoyance sociale Édouard Grinda
Santé publique Henri Queuille
Pensions
Postes, Télégraphe et Téléphone Georges Bonnet
Marine marchande Charles Daniélou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL I →)
v · m
Gouvernement Camille Chautemps I (21 février 1930 - 25 février 1930)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Justice Théodore Steeg


Camille Chautemps
Président du Conseil
Affaires étrangères Aristide Briand
Intérieur Camille Chautemps
Finances Charles Dumont
Budget Maurice Palmade
Guerre René Besnard
Marine Albert Sarraut
Instruction publique et Beaux-Arts Jean Durand
Travaux publics Édouard Daladier
Commerce et Industrie Georges Bonnet
Agriculture Henri Queuille
Colonies Lucien Lamoureux
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale Louis Loucheur
Pensions Claudius Gallet
Air Laurent Eynac
Postes, Télégraphe et Téléphone André Mallarmé
Marine marchande Julien Durand
Santé publique Charles Daniélou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU II →)
v · m
Gouvernement Édouard Herriot II (19 juillet 1926 - 21 juillet 1926)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Justice Maurice Colrat


Édouard Herriot
Président du Conseil
Affaires étrangères Édouard Herriot
Finances Anatole de Monzie
Guerre Paul Painlevé
Instruction publique et Beaux-Arts Édouard Daladier
Intérieur Camille Chautemps
Marine René Renoult
Commerce et Industrie Louis Loucheur
Travaux publics André Hesse
Agriculture Henri Queuille
Colonies Adrien Dariac
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale Louis Pasquet
Pensions Georges Bonnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND X) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ IV →)
v · m
Gouvernements Aristide Briand VIII, IX et X (28 novembre 1925 - 17 juillet 1926)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangères Aristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Justice
Instruction publique et Beaux-Arts
  • Édouard Daladier (1925-1926)
  • Lucien Lamoureux (1926)
  • Bertrand Nogaro (1926)
Intérieur
Marine Georges Leygues
Commerce et Industrie
Finances
Travaux publics
Agriculture
Colonies Léon Perrier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale Antoine Durafour
Pensions Paul Jourdain
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← PAINLEVÉ III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT II →)
v · m
Gouvernements Paul Painlevé II et III (17 avril 1925 - 22 novembre 1925)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Guerre

Paul Painlevé
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangères Aristide Briand
Intérieur Abraham Schrameck
Finances
Marine Émile Borel
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics
Commerce et Industrie
Agriculture Jean Durand
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale Antoine Durafour
Pensions Louis Antériou
Budget Georges Bonnet
Liste des commissaires généraux, hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND VIII →)
v · m
Gouvernement Édouard Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925)
Sous la présidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangères Édouard Herriot


Édouard Herriot
Président du Conseil
Justice René Renoult
Intérieur Camille Chautemps
Finances
Guerre Charles Nollet
Marine Jacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-Arts François Albert
Travaux publics Victor Peytral
Commerce et Industrie Eugène Raynaldy
Agriculture Henri Queuille
Colonies Édouard Daladier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale Justin Godart
Pensions Édouard Bovier-Lapierre
Régions libérées Victor Dalbiez
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FRANCOIS-MARSAL) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ II →)
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