Ère Heisei

Ère Heisei
L'empereur Akihito
Dates
Début
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Fin
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Époques
Précédente
Ère ShōwaVoir et modifier les données sur Wikidata
Suivante
Ère ReiwaVoir et modifier les données sur Wikidata

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Le secrétaire général du Cabinet Keizō Obuchi présentant le nom de la nouvelle ère le .

L'ère Heisei (平成時代, Heisei jidai?, « ère de l’accomplissement de la paix ») est une ère du Japon. Elle a commencé le , avec le début du règne de l'empereur Akihito le lendemain de la mort de son père et prédécesseur l'empereur Hirohito. Ainsi, 2018 correspond à l'an 30 (2018-1989+1) de l'ère Heisei. Elle a succédé à l'ère Shōwa et précède l'ère Reiwa, qui commence en 2019 avec l'abdication de Akihito le .

Le nom de l’ère, Heisei, est une création de Masahiro Yasuoka.

Principaux événements

Maison impériale

L'empereur Akihito en 2009.
  •  : mariage du second fils de l'empereur, le prince Fumihito d'Aya, avec la sociologue Kiko Kawashima. Par conséquent, l'Agence impériale autorise le prince à fonder sa propre branche de la famille impériale et reçoit le nouveau titre de prince d'Akishino.
  •  : intronisation du nouvel empereur du Japon, Akihito, au palais impérial de Tōkyō.
  •  : le fils aîné de l'empereur, Naruhito, est officiellement investi comme Prince héritier du Japon lors de la cérémonie shintō du Rit'taishi-no-Rei (立太子の礼) célébrée au palais impérial de Tōkyō.
  •  : naissance de la princesse Mako d'Akishino, aînée des enfants du prince d'Akishino et des petits-enfants de l'empereur.
  •  : le Prince héritier Naruhito épouse la diplomate Masako Owada.
  • automne 1993 : l'impératrice Michiko souffre d'une perte de voix, en raison d'une dépression nerveuse.
  •  : naissance de la princesse Kako d'Akishino, deuxième fille du prince d'Akishino et de son épouse la princesse Akishino.
  •  : décès de la princesse Setsuko Matsudaira, veuve du prince Yasuhito de Chichibu (deuxième fils de l'empereur Taishō et de l'impératrice Teimei, décédé en 1953) et tante de l'empereur, à 86 ans.
  • 1999 : la princesse héritière Masako souffre d'une fausse-couche.
  •  : décès de l'impératrice douairière Nagako, mère de l'empereur Akihito et veuve de l'empereur Shōwa (Hirohito), à 97 ans. Elle reçoit le nom posthume de Kōjun, ce qui signifie « pureté parfumée ».
  •  : naissance de la princesse Aiko de Toshi, première et jusqu'à présent unique fille du Prince héritier Naruhito et de son épouse Masako.
  •  : décès du prince Norihito de Takamado, troisième et dernier fils du prince Takahito de Mikasa (lui-même seul oncle de l'empereur actuel à avoir eu des enfants) et cousin germain de l'empereur, à 48 ans, des suites d'une fibrillation ventriculaire.
  •  : les médecins diagnostiquent chez l'empereur un cancer de la prostate, il subit une opération chirurgicale le .
  • décembre 2003 : la princesse héritière Masako suspend toutes ses obligations officielles, souffrant d'une grave dépression due aux pressions exercées sur elle par l'Agence impériale pour qu'elle donne naissance à un héritier.
  •  : décès de la princesse Kikuko, veuve du prince Nobuhito Takamatsu (le troisième fils de l'empereur Taishō et de l'impératrice Teimei, décédé en 1987) et tante de l'empereur, à 93 ans.
  •  : le gouvernement japonais de Jun'ichirō Koizumi propose de remettre au gout du jour une vieille tradition japonaise interdite par la loi de 1947, à savoir la possibilité pour le prince et la princesse héritiers d'adopter un fils issu d'une maison cadette de la famille impériale, soit un garçon né dans une ancienne branche impériale déchue de ses droits après 1947.
  •  : un panel d'experts réuni à la demande du Premier ministre appelle dans son rapport à une révision pure et simple de la loi de succession impériale pour y introduire le principe de primogéniture absolue.
  • - : plusieurs médias nationaux et internationaux font échos des recommandations du prince Tomohito de Mikasa, cousin germain de l'empereur, connu pour ses positions traditionalistes. Celui-ci, dans les colonnes du magazine mensuel Bungei Shuju appartenant à une association caritative dont il est président, s'est opposé à la suppression de la primogéniture masculine et a proposé à la place plusieurs solutions à la crise de succession : outre la reprise de la proposition de l'adoption d'un enfant issu d'une branche cadette, il appelle également à la réintégration dans la famille impériale des vieilles familles déchues en 1947 et, solution la plus fracassante, envisage même l'éventualité de recourir à nouveau à l'ancien système des concubines[1],[2].
  •  : le Premier ministre Jun'ichirō Koizumi annonce, dans son discours annuel de politique générale, qu'il a prévu de présenter un projet de loi à la Diète du Japon permettant aux femmes d'accéder au trône du chrysanthème, dans la droite ligne des conclusions énoncées par le panel d'expert fin 2005, sans pour autant préciser le contenu de ce projet de loi ni de calendrier précis quant à sa préparation[3].
  •  : une nouvelle controverse est lancée lorsque Takeo Hiranuma, ancien ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie de Koizumi limogé par ce dernier en 2005 en raison de son opposition au projet de privatisation de la poste, organise un meeting, où se sont rendus 40 parlementaires, contre le projet de loi de réforme de la succession japonaise. En effet, il dit craindre alors que, si la réforme est mise en place et que donc la princesse Aiko devienne un jour impératrice, elle épouse plus tard un étranger « aux yeux bleus »[4].
  •  : il est annoncé que l'épouse du prince Fumihito d'Akishino, la princesse Kiko, est enceinte. À la suite de cette nouvelle, le gouvernement décide finalement que l'éventuel projet de loi de réforme ne sera présenté qu'au cours de la session parlementaire de 2006[5].
Journaux japonais annonçant la naissance du prince Hisahito d'Akishino.
  • , la princesse Kiko accouche d'un garçon, appelé Hisahito, le premier fils à être né dans la famille impériale depuis son père en 1965 et donc désormais 3e dans l'ordre de succession au trône.
  • En , le nouveau Premier ministre, Shinzō Abe, annonce qu'il abandonne l'idée de la révision de la loi de succession, à la suite de la naissance du prince Hisahito d'Akishino[6].
  • printemps 2007 : l'impératrice doit annuler plusieurs de ses obligations officielles, souffrant alors d'ulcères buccaux, de saignements de nez et d'hémorragies intestinales, dus, selon ses médecins, au « stress psychologique ».
  • novembre-décembre 2008 : l'empereur subit plusieurs hausses de tensions artérielles, en raison du stress selon des sources officielles, ce qui le pousse à interrompre ses rendez-vous officiels les 3 et 4 décembre.
  •  : décès du prince Tomohito de Mikasa, le « prince barbu », cousin de l'empereur et fils du prince Takahito, à 66 ans.
  •  : décès du prince Takahito de Mikasa, oncle de l'empereur et doyen de la famille impériale, à 100 ans.
  •  : abdication de l'empereur Akihito en faveur de son fils après plus de 30 ans de règne.

Politique

Jun'ichirō Koizumi, Premier ministre de 2001 à 2006.

Liste des Premiers ministres

  1. Noboru Takeshita
  2. Sōsuke Uno
  3. Toshiki Kaifu
  4. Kiichi Miyazawa
  5. Morihiro Hosokawa
  6. Tsutomu Hata
  7. Tomiichi Murayama
  8. Ryūtarō Hashimoto
  9. Keizō Obuchi
  10. Yoshirō Mori
  11. Jun'ichirō Koizumi
  12. Shinzō Abe
  13. Yasuo Fukuda
  14. Tarō Asō
  15. Yukio Hatoyama
  16. Naoto Kan
  17. Yoshihiko Noda
  18. Shinzō Abe

Diplomatie et militaire

Rencontre entre le président des États-Unis Bill Clinton et le premier ministre du Japon Ryūtarō Hashimoto en 1996.
Gros plan d'un uniforme de soldat des forces d'autodéfense japonaises servant à Bagdad en avril 2005.
  • janvier 2004 : envoi d'un contingent des Forces japonaises d'autodéfense en Irak, avec pour unique but le soutien à la reconstruction du pays et des missions humanitaires. Il s'agit de la première opération extérieure des FAD en dehors d'un mandat de l'ONU, et la première dans une zone de combat. Le Japon participe ainsi à la Coalition militaire en Irak.
  •  : première exécution d'un otage japonais en Irak : Shosei Koda, capturé le 26 octobre, est décapité. Ce meurtre marque fortement l'opinion publique japonaise.
  • mars-avril 2005 : mouvements anti-japonais en république populaire de Chine, point culminant des mauvaises relations diplomatiques entre les deux pays causés par : la volonté du Japon de devenir membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, ce à quoi s'oppose fortement la Chine ; la « guerre des manuels » causée par la parution en avril 2005 au Japon d'un nouveau manuel scolaire minimisant ou passant sous silence les atrocités et massacres commis par l’armée impériale japonaise en Chine durant la Guerre sino-japonaise (1937-1945) ; les visites officielles répétées du premier ministre Jun'ichirō Koizumi au sanctuaire de Yasukuni, où sont honorées les mémoires des anciens soldats morts pour le Japon, dont 14 criminels de guerre de classe A ; la souveraineté contestée du Japon sur les îles Senkaku, revendiquées par la Chine sous le nom d'îles Diaoyutai ; le conflit pour l'exploitation du champ gazier de Shirakaba (Chunxiao en chinois), situé en mer de Chine orientale. Ces mouvements se caractérisent par plusieurs manifestations à Pékin (surtout le 9 avril, avec plus de 10 000 manifestants s'en prenant à l'ambassade du Japon ou à des restaurants japonais), à Hong Kong (le 10 avril ou à Shanghaï (le 16 avril).
  • juin 2005 : visite officielle de l'empereur Akihito et de l'impératrice Michiko Shōda à Saipan, dans les Îles Mariannes du Nord. Il s'agit de la première visite d'un souverain japonais sur l'un des sites de la Seconde Guerre mondiale.
  •  : Akihiko Saito, agent de sécurité japonais en Irak, est annoncé mort après avoir été pris en otage lors de l'attaque d'un convoi.
  •  : retrait des dernières troupes japonaises présentes en Irak.
  •  : fin de la mission de ravitaillement de la Force maritime d'autodéfense dans l'Océan Indien.
  •  : dans le cadre des manifestations liées au centenaire du traité d'annexion de la Corée de 1910, le Premier ministre japonais Naoto Kan exprime « de profonds regrets au sujet des souffrances infligées » par la colonisation japonaise dans la péninsule coréenne, apporte des excuses officielles et annonce le transfert au gouvernement sud-coréen de pièces de musées réclamées par ce dernier et pillées durant les 35 ans de domination nippone[9]. Séoul n'a toutefois pas déclaré clairement qu'elle acceptait ces excuses, seulement qu'elle en « prenait note »[10],[11], tandis qu'un accord formel est signé par les deux gouvernements le 14 novembre suivant pour la restitution à la Corée du Sud de quelque 1 205 textes historiques de la période Joseon[12]. Ces documents sont apportés par le successeur de Kan, Yoshihiko Noda, à Séoul le . Des crispations, notamment territoriales concernant les rochers Liancourt ou sur le dossier des femmes de réconfort, réapparaissent néanmoins en 2012.
  •  : présentation du nouveau programme quinquennal de défense pour la période allant de 2011 à 2016, qui réorganise fortement le dispositif d'auto-défense de l'archipel pour répondre aux nouvelles réalités stratégiques de la région (la stratégie reposait jusqu'alors encore largement sur des logiques liées à la Guerre froide). Il est notamment prévu un plan de réduction du personnel de la Force terrestre d'autodéfense, afin de passer de 155 000 à 154 000 personnes (cette baisse d'effectifs ne doit toucher que les soldats réguliers), mais surtout une réorganisation de la répartition de ces troupes : il s'agit essentiellement de réduire le nombre de soldats à Hokkaidō (qui a perdu son rôle défensif depuis la fin de la Guerre froide) et le renforcement des unités dans les îles Nansei (afin d'augmenter la surveillance des activités militaires chinoises dans la mer de Chine orientale)[13].
Navires des garde-côtes japonais et taïwanais le dans les eaux des îles Senkaku.

Économie

Parc de l'Expo 2005 à Aichi.

Catastrophes et faits divers

Décombres en flammes après le tremblement de terre de Kobe du .
  •  : un tsunami, provoqué par un séisme de 7,8 degrés sur l'échelle de Richter, tue 200 personnes sur l'Île Okushiri au large d'Hokkaidō.
  • 27- : première attaque terroriste au gaz sarin par la secte Aum à Matsumoto dans la préfecture de Nagano, causant 7 morts et plus de 200 personnes intoxiquées.
  •  : tremblement de terre à Kobe, d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter, faisant 6 437 morts, plusieurs dizaines de milliers de blessés et des dégâts matériels se chiffrant à plus de 100 milliards de yens.
  •  : attentat terroriste au gaz sarin de la secte Aum dans le métro de Tōkyō, faisant 12 morts et des milliers de blessés.
  •  : trois soldats américains de la base militaire du Camp Hansen à Okinawa Hontō enlèvent, battent, séquestrent et violent une jeune élève japonaise de 12 ans. Lorsque l'affaire est révélée, le scandale crée un important débat dans tout le pays sur la nécessité de conserver une base militaire américaine sur le sol japonais.
  •  : arrestation de Seito Sakakibara (pseudonyme que l'assassin s'est donné lui-même dans une des lettres qu'il a envoyé à la police avant son arrestation, et que les autorités ont conservé étant donné la loi de préservation des mineurs qui interdit que le nom d'un mineur concerné dans une enquête judiciaire ne soit révélé), un adolescent de 14 ans, dans le cadre de l'assassinat sanglant du jeune Jun Hase, 11 ans, dont la tête fut retrouvé devant son école le 27 mai de cette même année, accompagné d'une note disant « Le jeu ne fait que commencer ». Le jeune tueur en série avoue également le meurtre, le 16 mars, d'une petite fille de 10 ans.
  •  : libération de Fusako Sano, 19 ans, jeune fille enlevée le , à seulement 10 ans, et séquestrée pendant près de 10 ans par Nobuyuki Sato, qui avait 28 ans au moment de l'enlèvement.
  •  : un jeune japonais de 17 ans détourne un autobus à Fukuoka, faisant un mort parmi les passagers par arme blanche. Ce crime a marqué la communauté internet, le forcené, derrière le pseudonyme de Neomugicha, ayant annoncé ses intentions sur le forum internet 2channel quelques jours auparavant.
  •  : l'Ehime Maru, bateau école japonais, est percuté par le sous-marin américain USS Greeneville au large de l'île hawaïenne d'O'ahu et coule, entraînant la mort de ses 9 membres d'équipage dont 4 lycéens.
  •  : Massacre de l'école d'Ikeda : tuerie scolaire dans une école élémentaire d'Ōsaka, un forcené de 37 ans tuant au couteau de cuisine 8 enfants et en blessant 15 personnes (13 élèves et 2 enseignants).
  •  : incendie criminel de l'immeuble Myojo 56 à Kabukichō (connu pour être l'un des quartiers chauds de Tōkyō) dans l'arrondissement de Shinjuku, tuant 44 personnes.
  •  : arrestation de Futoshi Matsunaga, psychopathe et tueur en série qui séquestra plusieurs personnes chez lui entre 1994 et 2002, les torturant par électrocution et les poussant à se battre entre eux et à s'entretuer, faisant en tout sept victimes (dont les six membres de la famille de sa compagne, Junko Ogata, qui est également arrêtée pour complicité). Son arrestation a été permise par l'évasion, la veille, de l'une de ses victimes, une jeune fille enlevée en 1994 avec son père (qui est lui décédé des suites de mauvais traitements).
  •  : dissolution du club Super Free, et arrestation de ses leaders. Ce club, créé en 1982, organisait des fêtes privées dans le seul but de repérer de potentielles victimes afin de les violer.
  •  : une jeune élève de 11 ans tue à l'aide d'un cutter l'une de ses camarades de classe de 12 ans, dans une école élémentaire de Sasebo, dans la préfecture de Nagasaki.
Le port de Sendai après le passage du tsunami du .
  •  : arrestation de Hiroshi Maeue, tueur en série récidiviste déjà connu des forces de police pour avoir été arrêté à trois reprises (en 1995 mais relâché aussitôt, en 2001 pour un an de prison et en 2002 pour un an et 10 mois) pour avoir étouffé cinq personnes (deux hommes avant 1995, deux femmes entre 1995 et 2001 et un lycéen en 2002). Mais il devient connu des médias sous le nom du « tueur des sites de suicide ». En effet, libéré en 2005, il commence à sélectionner ses victimes par le biais d'un site internet de suicide, leur offrant de se suicider avec eux par combustion de charbon de bois dans une voiture fermée afin de les attirer chez lui et les tuer par étranglement. Il est alors accusé d'avoir tué de cette manière un garçon de 14 ans, une jeune femme de 25 ans et un jeune homme de 21 ans. Il retirait en fait un plaisir sexuel de l'asphyxie de ses victimes.
  •  : Massacre d'Akihabara : un forcené, après avoir révélé ses intentions sur internet, fait sept morts et 14 blessés tout d'abord avec son véhicule (avec lequel il a foncé dans la foule, percutant 3 personnes) puis à l'arme blanche, frappant les passants au hasard, dans le quartier très fréquenté d'Akihabara (connu pour ses nombreux magasins d'électroniques, de jeux vidéo et de mangas) dans l'arrondissement de Chiyoda à Tōkyō.
  •  : Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku : Un violent séisme de magnitude de 9 sur l'échelle de Richter provoque un tsunami, des dégâts humains et matériels importants et les accidents nucléaires de Fukushima.

Culture

Le Tokyo Metropolitan Gymnasium de Fumihiko Maki, titulaire du Prix Pritzker en 1993.
Le réalisateur et dessinateur de film d'animation Hayao Miyazaki.

Sport

Match Japon-Russie du Groupe H de la 17e coupe du monde de football, le à Yokohama.

Équipements

Pont du détroit d'Akashi.
  •  : inauguration de l'Aéroport international du Kansai, construit sur une île artificielle dans la baie d'Ōsaka par l'architecte italien Renzo Piano. Hub pour Japan Airlines, All Nippon Airways et Nippon Cargo Airlines, c’est le point de desserte international de toute la région du Kansai, où se trouvent les métropoles d’Ōsaka, Kyōto et Kobe.
  •  : inauguration du pont suspendu le plus long au monde : le Pont du détroit d'Akashi, franchissant la mer intérieure de Seto pour relier Kobe, sur l'île de Honshū, à l'île d'Awaji, sur une distance de 3 911 m.
  •  : inauguration de la plus longue structure suspendue au monde : les Ponts Kurushima-Kaikyō, qui comprend trois ponts successifs sur une longueur totale de 4 015 m : le premier pont Kurushima-Kaikyō (600 m) est le 47e plus long pont suspendu au monde, le second (1 020 m) arrive à la 16e place et la 4e du Japon, et le troisième (1 030 mètres) à la 15e mondiale et la 3e du Japon. Ils franchissent également la mer intérieure de Seto pour relier la préfecture d'Hiroshima sur Honshū à celle d'Ehime sur Shikoku.
  •  : inauguration du nouveau Kantei, la résidence du Premier ministre du Japon : bâtiment rectangulaire (d'environ 90 mètres de long par 50 mètres de large et pour 35 mètres de haut au point le plus élevé) sur 6 niveaux, dont un souterrain, avec une structure en béton armé, des fondations équipées pour résister à des séismes et des vitres blindées. Mais il intègre notamment de nombreux éléments et principes de l'architecture traditionnelle japonaise comme le bois, la pière, le washi ou l'argile, selon un design présenté comme « l'évocation de la beauté simple de l'esthétique japonaise » et le principe de « lien organique entre l'intérieur et l'extérieur ». Sa surface totale au sol est d'environ 29 000 m².

Table de conversion

Pour convertir les années du calendrier grégorien entre 1989 et 2019 vers les années du calendrier japonais de l'ère Heisei, 1988 doit être soustrait de l'année en question.

Heisei 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
AD 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998
Heisei 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
AD 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Heisei 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
AD 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Heisei 31
AD 2019

Notes et références

  1. (en) J.McCurry, « Bring back concubines, urges emperor's cousin », The Guardian, 04/11/2005
  2. (en) « ROYAL NEWS: JANUARY 2006 », Brève du 9 janvier 2006
  3. (en) « Japan bill to let women on throne », BBC News, 20/01/2006
  4. (en) « Rally against Japan royals change », BBC News, 01/02/2006
  5. (en) « 2ND LD: Imperial succession bill may not be introduced: Koizumi hints », Kyodo News international, 13/02/2006
  6. (en) The Associated Press, « Japanese emperor celebrates heir's birth in New Year's poem », International Herald Tribune, 01/01/2007
  7. (en) Déclaration commune du premier ministre du Japon et du président des États-Unis, « Japan-U.S. joint declaration on security - Alliance for th 21st century - », sur mofa.go.jp, Ministère japonais des affaires étrangères, (consulté le ).
  8. (en) « Joint Statement U.S.-Japan Security Consultative Committee Completion of the Review of the Guidelines for U.S.-Japan Defense Cooperation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mod.go.jp, Ministère japonais de la défense, (consulté le ).
  9. (en) « "Japan apologizes again for colonizing Korea" », Hangul CNN News, 10/08/2010
  10. (vi) Thủ tướng Nhật xin lỗi thuộc địa cũ
  11. « Correction: Japan apology story », Associated Press, 17/08/2010
  12. (en) « Lee, Kan Seal Return of Historic Korean Texts from Japan », Chosun Ilbo, 15/11/2010
  13. (en) Kyodo News, « GSDF ranks to be pared by 1,000 regulars », The Japan Times, 14/12/2010
  14. (en) Y. SEKI, L. KIHARA, « HIGHLIGHTS: Crisis sends Japan into first recession in 7 years », Reuters, 17/11/2008
v · m
Préhistoire et Antiquité
Moyen Âge et Époque moderne
Époque contemporaine
v · m
Avant la période Yamato, on considère la période légendaire.
Yamato (592-710)
Nara (710-794)
Heian (794-1185)
Kamakura (1185-1333)
Nanboku-chō (cour du Nord) (1333-1392)
  • Shōkei 1332-1333
  • Kenmu 1333-1338
  • Ryakuō 1338-1342
  • Kōei 1342-1345
  • Jōwa 1345-1350
  • Kan'ō 1350-1352
  • Bunna 1352-1356
  • Enbun 1356-1361
  • Kōan 1361-1362
  • Jōji 1362-1368
  • Ōan 1368-1375
  • Eiwa 1375-1379
  • Kōryaku 1379-1381
  • Eitoku 1381-1384
  • Shitoku 1384-1387
  • Kakei 1387-1389
  • Kōō 1389-1390
  • Meitoku 1390-1394
Nanboku-chō (cour du Sud) (1333-1392)
Muromachi (1392-1573)
Azuchi-Momoyama (1573-1603)
Edo (1603-1868)
Empire (1868-1945)
État (depuis 1945)
  • Shōwa 1926-1989
  • Heisei 1989-2019
  • Reiwa depuis 2019
  • Nengō, cour du Nord
  • Meitoku 3 = Genchū 9 après la restauration
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